samedi, 10 mars 2012
AH LES BEAUX JOURS!
Mon dernier billet était-il prémonitoire de ma propre disparition des îles indigo? Coupée du désir d'écrire. Mots absents pour retranscrire des jours dont j'aurais voulu garder traces et cartes. Exilée, donc, j'ai lu L'ignorance de Kundera, ai vu les séries-graphies d'Ernets Pignon-Ernest sur le mur de Gaza, hommage à Mahmoud Darwich.
Ai vécu la guerre de cent ans pendant une dizaine d'heure dans un théâtre à l'italienne à Cherbourg, Henry VI par la Piccola Familia. Suis devenue figurante l'espace d'une soirée pour cette même troupe.
Quand ont sonné les trentes ans de la disparition de Perec, j'ai cherché des destinations en "a" pour abolir le silence: cela aurait pu être Valparaiso ou Casablanca, cela fut les Calanques de Marseille à Cassis. Le pied a retrouvé la terre, le clavier retrouvera sans doute ses lettres...
12:01 Publié dans BAL(L)ADE, THEÂTRE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : piccola familia, henry vv, perec, les calanques | Facebook |