vendredi, 27 avril 2012
Aujourd'hui orange.
Raphaël, fragment de La Madone de Saint Sixte, 1512
26/366
Orange douce ou amère.
En espagnol, elle se dit naranja. J'en profite pour saluer Colo qui d'en bas compte sur nous. Douceur.
En arabe, elle se dit naranj. Piqûre de rappel pour ceux qui s'évertuent -mais où est donc la vertu dans tout cela?- à élever des murs, espérant ainsi laisser l'Autre de l'autre côté. Amertume.
En sanscrit, cela se dit nâgaranga, de naga, éléphant, et rañdj, être malade. Les éléphants mangent des oranges, paraît-il, à s'en rendre malades. Il faudra que l'emplumée aille mener son enquête.
Quant aux anges, ça leur donne une couleur or...
Orange (2) à 11h30 précises...
En lisant le commentaire de Tania, je me suis demandée à quoi pouvait songer l'ange. Ai suivi son regard et ai soudain regretté de ne pas y avoir pensé. Catfish de l'Ours et sa couverture orange, tous les deux sur mon bureau comme une évidence! J'aurais pu vous chuchoter que cet album, c'est comme une caresse qui s'attarde sur un bras saisi par la chair de poule. J'aurais pu vous dire combien, en parlant d'un passé qui ne passe pas, il entre en résonnance avec des jours amnésiques. J'aurais ajouté qu'en ces temps où on voudrait nous faire tourner autour de l'arbre de l'oubli, il est craquelure dans l'écorce, faille dans le mur.
11:52 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : 366 réels à prise rapide, orange, catfish, maurice pomier | Facebook |