dimanche, 29 septembre 2013
Poussière d'étoile
Ce matin, en préparant mes cours pour les Biobios, j'ai recherché sur la toile un texte d'Hubert Reeves, Terre planète bleue. De fil en touche de clavier, je suis tombée sur une conférence de l'astro-physicien. Il y avait encore de la place dans l'amphi, je m'y suis assise et je l'ai écouté de bout en bout.
Ce n'était pas vraiment une conférence -les intervenants y sont trop souvent cérémonieux et sententieux- mais plutôt une bal(l)ade pétillante au milieu des interrogations métaphysiques de Woody Allen: Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous? Que mangeons-nous ce soir? Dans une demi-pénombre -de celles qu'apporte le début de la nuit et qui rendent à la parole sa densité, - il nous a menés de la 1ère poussière d'étoile à la peut-être extinction de notre espèce. Juste avant que la lumière ne soit à nouveau, il a conclu par ces mots: " L’important ce n’est pas d’être optimiste ou pessimiste, c’est d’être déterminé".
En quittant l'amphi, j'ai repensé au documentaire de Patricio Guzman, Nostalgie de la lumière.
16:37 Publié dans FILM, MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : hubert reeves, nostalgie de la lumière, patricio guzman, terre planète bleue | Facebook |