vendredi, 10 août 2007
LES LARMES DE L'ASSASSIN
Ici, personne n'arrivait jamais par hasard. Car, ici, c'était le bout du monde, ce sud extrême du Chili qui fait de la dentelle dans les eaux froides du Pacifique.
Sur cette terre, tout était si dur, si désolé, si malmené par le vent que même les pierres semblaient souffrir. Pourtant, juste avant le désert et la mer, une étroite bâtisse aux murs gris avait surgi du sol: la ferme des Poloverdo.
Anne-Laure Bondoux, Les larmes de l'assassin, Chapitre 1, Bayard jeunesse
07:31 Publié dans INCIPIT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bondoux, les larmes de l'assassin | Facebook |
Commentaires
Si vous croisiez Paolo sur votre chemin, alors prenez le temps de vous arrêter.
Des Paolo, vous pourriez en croiser un juste en bas de chez vous, sur un chemin de montagne, au détour d’une écluse, mais pour sûr votre vie n’aura plus après le même goût, Paolo est capable de faire surgir de vos entrailles des émotions dont vous ne soupçonniez pas l’existence.
Livre émouvant qui permet de réfléchir sur l’être humain afin de ne plus l’enfermer dans des cases.
Mais qui serai-je demain ?
Écrit par : moucheron | mercredi, 15 août 2007
Moucheron: qu'importe...
Écrit par : indigo | mercredi, 15 août 2007
Quand on croise un Paolo, tout semble devenir plus simple alors, oui on se le dit : qu'importe...
Mais n'oublions pas l'assassin qui lui aussi permet à Paolo de grandir.
C'est un magnifique espace de partage.
A lire sans tarder.
Écrit par : moucheron | mercredi, 15 août 2007
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