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lundi, 25 janvier 2010

TOUT SEUL

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Dans l'océan, il y a un rocher. Sur ce rocher, un phare. Dans ce phare, un homme. La ritournelle s'arrêtera là parce que dans l'homme cinquante ans de solitude s'entrechoquent, à ce qu'on raconte, une vie à tourner en rond sur son caillou, sédentaire malgré lui, rien d'autre. Du monde il ne connaît que le chalutier qui le ravitaille, l'écume et ce que les vagues lui apportent comme objets malmenés. Il ne se montre pas, on le dit monstre. Son nom, même les mouettes l'ont oublié, là-bas, tous l'appellent Tout Seul. Ce qu'il fait de ses journées, personne ne s'est jamais posé la question. C'est pourtant bien, les premières planches tournées, ce qui intrigue. Comment interpréter ces BOUM! qui s'échappent de la tour de pierres? Dans un tête à tête muet avec son poisson -j'allais dire rouge mais aucune certitude à ce sujet lorsque toutes les cases se déclinent entre le blanc et le noir- Tout Seul lance son unique livre, un dictionnaire, sur sa table, l'index pointe alors au hasard un mot, une porte ouverte au-delà de l'horizon.
Etonnant de finir la journée avec cette bande dessinée alors qu'elle avait commencé avec l'avant-première du film émoustouflant de Tony Gatlif sur la déportation des Roms, Libertés. A la genèse de ce film,  le destin d’un dénommé Tolloche. "Interné à Montreuil-Bellay, il réussit à se faire libérer après avoir acheté, par l’intermédiaire d’un notaire, une petite maison à quelques kilomètres de la ville. Incapable de vivre entre quatre murs, il reprit la route pour retourner dans son pays d’origine, la Belgique. Il fut arrêté dans le Nord et disparut en Pologne avec ses compagnons d’infortune”
Taloche et Tout Seul, tout les sépare et pourtant une rage unique à se rouler par terre, se couvrir d'humus et regarder le balancement des arbres pour l'un, à jeter son dictionnaire pour obliger le monde à se dire pour l'autre.

 

jeudi, 21 janvier 2010

TÊTE-À-TEXTE

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Préparer son texte dans sa tête,
Préparer sa tête dans son texte,
Entêtée,
Entextée jusqu'au bout de la ligne.

jeudi, 07 janvier 2010

RÉSOLUTIONS

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Photo de l'Ours

Que résout-il le Goupil en cette ouverture d'année? De dégoupiller les mauvaises langues qui coureur de lapins le disent? D'houspiller les pinces à linges incrédules qui depuis toujours en pincent pour le linge?

 

 

dimanche, 03 janvier 2010

DÉPARTS

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Oeuvre de Frédéric Bihel, in Africa dreams

Quand mes amis illustrateurs et auteurs envoient leurs voeux, ce sont des parts d'eux qui se dévoilent sur leurs dessins et qui en disent bien plus long que les formules décongelées et passées aux micro-ondes, chaque année les mêmes.
Cela a appelé ceci...

 

Assez vu. La vision s’est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. - Ô Rumeurs et Visions !
Départ dans l’affection et le bruit neufs !
Arthur Rimbaud, Illuminations

 

12:52 Publié dans MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : bihel |  Facebook |

samedi, 02 janvier 2010

NINETTE ET PÉPETTE

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Oeuvre désopilante de l'Ours

Je me demandais encore ce que j'allais bien pouvoir rajouter à une telle carte. Ninette appelait inévitablement Pépette. Une blague de mon grand-père revenue soudain de loin: "Tu connais l'histoire des amours de Pépette dans les champs?". Je pensais même ne rien dire, juste la carte, elle toute seule. Et puis ce mail de l'Ours... je ne résiste au plaisir de vous le glisser tout en vous souhaitant une année sans sérieux aucun.
"Lorsque j’avais proposé “les contes du poulailler “ au “centre du monde” on m’avait laissé entendre en me les rendant que ce n’était pas très sérieux! Depuis, les contes du poulailler continuent de caler le pied de l’établi à miquets. Il y  a trois contes avec de somptueuses illustrations réalisées entièrement à la main, à l’encre de Chine fabriquée par des enfants dans un pénitencier et aux crayons de couleurs!"

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11:02 Publié dans ALBUM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ours gris, 1er janvier |  Facebook |