samedi, 13 octobre 2012
Aujourd'hui une couleur qui sent.
"Tout ce qui n'est ni une couleur, ni un parfum, ni une musique, c'est de l'enfantillage."
Boris Vian
196/366
Etonnement en lisant la contrainte du jour. Et soudain cette question: me manquerait-il un sens? J'ai beau regarder les couleurs qui m'entourent, les laisser monter jusqu'à mon nez: elles ne sentent rien. Pour qu'un soupçon d'effluve surgisse, il me faut faire un travail mental laborieux. Ainsi rien n'émanera du vert pâle de la pochette en papier qui traîne sur la table basse, tant que je ne l'aurais pas associé à l'absinthe qui prend ses aises dans le jardin des simples. Il en est de même avec la coloration automnale de ces arbres: c'est le souvenir de la rando sur la roche d'Oëtre qui me proposera d'associer cette gamme d'orangés à la senteur du sentier perdu entre fougères et châtaignes qui l'instant d'avant se pavanaient encore sur l'arbre.
08:35 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : 366 réels à prise rapide, couleur | Facebook |
Commentaires
Me fait penser à ces enveloppes de couleur et parfumées qu'envoyaient (le font encore?) les ados-admiratrices!
Écrit par : colo | samedi, 13 octobre 2012
Le nez dans les odeurs d'amours, j'en oubliais de de te dire combien ton billet est beau, merci!
Écrit par : colo | samedi, 13 octobre 2012
Ah super , tu t'en sors bien et en même temps ce que tu dis est exact à propos de ce travail qui se fait pour mettre une odeur sur une couleur. Joli...
Écrit par : telophase | samedi, 13 octobre 2012
De même certains verts peuvent nous scier les dents.
Écrit par : Zoë Lucider | samedi, 13 octobre 2012
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