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samedi, 17 août 2013

Biotope

biquetterie.jpg

Cette photo est la preuve indéniable que je n'ai pas tenu mes résolutions. Celle de ne pas céder à la tentation de lancer de nouveaux travaux dans la biquetterie.
Nous y avions déjà suffisamment consacré de temps cette année. A partir d'une simple idée lancée par M. à la fin d'un repas même pas arrosé, début décembre -métamorphoser les derniers combles en chambre avec vue sur les coteaux de la Seine et le lever de soleil, le tout applaudi par quatre morveux enthousiastes- nous avions passé un trimestre à trimer, à aller-retourner à la déchetterie, à gratter les poutres -nous avions alors découvert sur l'une d'entre elles, à un endroit inaccessible jusque-là, un coeur gravé suivi de Hannah, le nom de ma morveuse- à isoler, à poser du parquet et du lambris, à désespérer d'en voir le bout, à se relancer, à lancer un S.O.S. à l'Ours pour qu'il conçoive deux marches. En février, les combles étaient devenus une chambre et je clamais haut et fort à qui voulait m'entendre qu'on ne m'y reprendrait plus avant les calendes grecques.
L'été est arrivé et avec lui les calendes romaines, celles de juillet et d'août. Je suis allée et venue, à l'Ouest et à l'Est. Entre deux voyages, je me suis reposée dans le hamac. Me suis dit que je ne me dédirais pas si je lançais l'idée de reprendre des travaux mais cette fois-ci à l'extérieur. Nous avons lancé un chantier coopératif -entendez par là que nous avons appelé les copains pour savoir qui nous filerait un coup de main- avons monté l'échafaudage, avons décrépité la façade, nettoyé les pierres et les briques, sommes allés saluer à nouveau la déchetterie; O. et A. se sont associés pour réaliser le nouveau crépis -l'un à l'eau et l'autre à la poudre; A s'est transformé en cariatide hilare, le pot de crépis sur la tête et moi sur le sommet de l'escabeau cherchant à atteindre les dernières pierres sous la toiture. M. a passé d'une main de maître l'éponge sur le tout.
Ce matin, au réveil, les pierres blanchies accrochaient les rayons de soleil. Quant aux trois quarts encore noircis de la façade, nous nous en occuperons, avant que les pluies diluviennes et le brouillard continu ne refassent leur apparition.

Commentaires

Les vielles maisons, il y a toujours du boulots ;-)

Écrit par : Gilsoub | samedi, 17 août 2013

Je vois très bien une tresse de tomates accrochée juste là!

Écrit par : Colo | dimanche, 18 août 2013

Mets-tu les tresses à sécher à l'extérieur. N'oublie pas que ce seront des tresses normandes!

Écrit par : la bacchante | dimanche, 18 août 2013

Il ne faut surtout pas qu'il pleuve dessus...je les mets dans le garage, et une toujours à portée de main / bouche dans la cuisine.

Écrit par : Colo | dimanche, 18 août 2013

Pour de tels travaux (bon courage en passant...), les cariatides me semblent les mieux à même de donner la main...

Écrit par : Topa | dimanche, 18 août 2013

ou la tête.

Écrit par : la bacchante | lundi, 19 août 2013

Quand vous aurez fini, il me reste des volets à peindre.

Écrit par : Yves | lundi, 19 août 2013

Je fais voler en éclats ta proposition.

Écrit par : la bacchante | lundi, 19 août 2013

Ah les travaux, en septembre nous retapissons la cuisine. Du coup, on va vouloir refaire le living, la chambre, etc...

Écrit par : christw | mercredi, 21 août 2013

dans coopératif il y a à peu près COOPain et j'hésite entre impERATIF et prolifERATIF...
C'est impératif que les copains soient là pour que la coopération fonctionne mais c'est aussi sympa si la coopération rend prolifératif les copains...

Écrit par : Moucheron | mercredi, 21 août 2013

Les commentaires sont fermés.