jeudi, 22 octobre 2015
Paroles contraires
© ma morveuse
Empiler dans une même après-midi
le notaire
la banque
le bonobo
la biocoop
La vie ressemble parfois à un futile édifice
Faire le tour des libraires et dénicher au fin fond d'une étagère
Si étroit entre des pavés
Parole contraire d'Erri de Luca
Fissure dans le mur de nos certitudes
Quitter l'asphalte de Louviers
Longer la maison d'arrêt de Val de Reuil
Tourner à gauche passer le pont
et s'arrêter à la Factorie
Là, dans une odeur de café, de gâteau au chocolat et de Copo, nous avons, ma morveuse et moi, redonné le temps au temps. L'une après l'autre, murmures de voix hautes, nous avons effeuillé Sous les fleurs de la tapisserie. C'était à celle qui lirait le dernier poème quand d'autres cherchent à avoir le dernier mot.
© ma morveuse
07:38 Publié dans BAL(L)ADE, ESPACES D'ECRITS | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : erri de luca, parole contraire, factorie | Facebook |
Commentaires
Nous avons les mêmes lectures en ce moment...
J'avais écrit un petit truc sur Marlène Tissot sur le biloba :
http://biloba.over-blog.com/2015/07/marlene-tissot.html
(Elle doit venir au prochain "Printemps de Durcet")
Écrit par : Topa | jeudi, 22 octobre 2015
Quel poème planteras-tu sur le chemin de Durcet ?
Écrit par : la bacchante | jeudi, 22 octobre 2015
Ce n'est pas encore tranché : elle nous en a proposé trois ou quatre parmi lesquels nous (= le comité de lecture) choisirons "l'élu"...
Écrit par : Topa | jeudi, 22 octobre 2015
Y aurait-il, parmi ces trois ou quatre, Les jours, Le désordre des choses, Dormir blanc ou Etre une poussière dans leurs yeux ?
Écrit par : la bacchante | jeudi, 22 octobre 2015
@la bacchante : je ne crois pas car nous avons des contraintes fortes : le poème doit être assez court pour "entrer" dans la l'espace de la balise...
(Des nouvelles sur le biloba prochainement...)
Écrit par : Topa | vendredi, 23 octobre 2015
Ou bien comment suicider nos rêves ?
Écrit par : Hannaelh | jeudi, 22 octobre 2015
Je ne me souviens pas qu'on ait lu ce mode d'emploi-là.
Je me souviens de Les rêves que tu suicides doucement.
Écrit par : la bacchante | jeudi, 22 octobre 2015
Ah, lire des poèmes à quelqu'un...y a-t-il plus grand plaisir ...accompagné d' un bon café amical?
Écrit par : Colo | jeudi, 22 octobre 2015
Le partage avec sa morveuse, quelle plus grande douceur ?
La mienne, elle se prépare à entrer en scène
http://www.icilesaubessontplusdouces.com/
Écrit par : Zoë Lucider | jeudi, 22 octobre 2015
Un choix parmi une "pléiade" de poètes authentiques.
Écrit par : Yves | vendredi, 23 octobre 2015
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