dimanche, 22 avril 2018
Biffure 40
Lune diurne, Giverny, avril 2018
Mots rescapés des biffures à douze mains de la page 57 de Un membre permanent de la famille de Russel Banks
Histoire et abandon
la lune couverte de neige
en gilet de décembre
l'enfant reconnut
un livre de classe
C.
Il savait que
la salle de séjour
ne pouvait pas avoir avancé
devant une pièce adjacente.
Quand il fut devant,
il comprit que
c'était un fauteuil à bascule
D.
S'effondrer avec
une humiliation de jaloux
il regrettait ses amis
N.
S'effondrer
sur la pente polaire
et récupérer
l'heure neuve
A.
Noël se casserait
à bonne distance
de la lune
mais il savait que
dans sa parka de fête
il regretterait
la baby-sitter à bascule
B.
Abandon de la lune
contre sa bouche
P.
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mercredi, 18 avril 2018
Biffure 39
Sienne, août 2016
Ses pas l'ont cherchée longtemps
dans son carnet se froissent
secrets et rêves
caresse accrochée
au mur de ses émotions
Mots rescapés des biffures de la page 171 de Rêves oubliés de Léonor Recondo
15:54 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léonor de recondo | Facebook |
lundi, 16 avril 2018
Et la cage ?
Cab : un jour je monterai dans un cab, pour y manger un riz au lait
CAC 40 : comprendre ce qu'est le CAC 40 ne changerait rien à ma vie
Cade : Huile de cade ou d'amande, pour la douceur
CAF : sujet de préoccupation de mon fils ces derniers jours
Cage : (vide)
Cake : nom que ma grand-mère donne aux petits gâteaux qu'elle cuisine pour accompagner le café. Elle prononce (kak)
Cale : un ami utilise les livres qu'il n'a pu éditer comme cale pour son établi
Came : abréviation de camelote. A camelote, je préfère le mot pacotille
Et la cage ?
Canne : la semaine dernière, un des acteurs de Dale recuerdos avait besoin de sa canne pour rejoindre le bord de la scène
Cap' : de quoi sommes-nous capables ?
Caque : longtemps j'ai orthographié ainsi les gâteaux que ma grand-mère prépare pour accompagner le café
Car-Casse : "A chaque jour qui recommence, on recommence notre vie"
Cave : si j'en avais une, j'y ferais vieillir des vins toscans et quelques Love and flowers
Et la cage ?
Même si j'ai lu Le pays imaginé, je ne connais de la cage que son inutilité. L'oiseau, je l'aime perché sur une branche de ton poirier s'apprêtant à briser le silence d'une nuit pour chanter un jour nouveau.
19:49 Publié dans MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook |