lundi, 04 juin 2012
Aujourd'hui une action soignée.
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Chaque année, j'attends son apparition avec impatience. Suis toujours aussi étonnée que Dame Nature place autant de soin en une fleur aussi éphémère, au sens premier du mot, qui ne dure qu'un jour. Elle sort toute fripée de sa coque végétale et je ne sais où elle trouve l'énergie de se redresser, de se repasser.
L'année dernière, à cette même époque, j'avais partagé cet étonnement avec une ado qui portait trop lourd, qui doutait de pouvoir à nouveau reprendre la route. Toutes deux se ressemblaient tellement: l'une a parlé à l'autre...
Aujourd'hui, comme la nécessité d'être passeuse de métaphore n'est plus, j'ai eu envie de savoir ce que cachait son nom. D'abord écrit par coquelicoq (1545), son nom est une variante de l'ancien français coquerico, désignant le coq par onomatopée. Il s'agit d'une métaphore entre la couleur de la fleur et celle de la crête du coq.
Le coq, justement, j'en ai un en réserve depuis une semaine, envoyé par l'Ours. J'attendais qu'une idée surgisse sous mes cheveux...
06:19 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : 366 réels à prise rapide, ours gris, coquelicot | Facebook |
mercredi, 17 octobre 2007
CECI EST UN COQUELICOT
L’après-midi
C’est l’après-midi.
Je n’ai pas
rien à faire.
Je n’ai pas rien à dire.
Je suis couché là
dans les bras moelleux de l’air
et par un coquelicot,
je retiens la Terre.
Alain Serres, in Encore un coquelicot
06:10 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alain serres, coquelicot | Facebook |