samedi, 03 novembre 2007
RUE PAVÉE
La rue pavée
Ne l'est plus.
Jacques Roubaud, in La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains
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mercredi, 31 octobre 2007
CANAL SAINT-MARTIN
D'un côté du canal c'est le quai de Valmy
Et de l'autre côté c'est le quai de Jemmapes
Tu t’assieds sur un banc afin de faire étape
En face de l’écluse entr’ouverte à demi
L’eau tombe du plan d’eau en cascade et son bruit
Rend l’alarme sans fin des moteurs illusoires
Les mains sur les genoux et les yeux sur l’eau noire
Tu restes sans bouger pendant que du temps fuit
Puis tu traverseras la passerelle dont
L’image dans les eaux se referme en ovale
Pâles platanes flous de feuilles tombées pâles
S’enfonçant dans le ciel pâle et blanc jusqu’au fond.
La péniche Robert émerge du tunnel
Sous le pont. L’eau bouillonne et grimpe jusqu’aux portes.
Jacques Roubaud, in La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains
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samedi, 27 octobre 2007
PATAQUÈS
Je ne sais pas-t-à qu'est-ce mais je me lève ce matin avec l'envie de me bal(l)ader. Cela aurait-il un lien avec la rencontre de Jacques Roubaud ce mercredi? Le lombric -d'albatros qu'il fut un jour le poète maintenant hante la terre- sur l'estrade, faute de pieds, avance avec ses mots:
- Composer de la poésie en moi-même et en marchant, ce sont les deux seules langues que je connaisse.
Et cette autre phrase donnée pour rire, bien que...
- Il faut toujours arriver à temps dans une gare pour rater le train précédent.
La dernière nuit s'est dissipée dans son recueil parisien La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains. La bal(l)ade sera donc parisienne.
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