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dimanche, 30 décembre 2012

Aujourd'hui une phrase que j'ai dite.

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274/366 (suite du 273/366)
Je suis retournée sur Pronote pour voir où en était la transformation de la page d'accueil...
- Sacrebleu Sacrindigo, merde alors. Pas un malheureux petit hacker* parmi vous tous? Vous causez, vous causez, c'est tout ce que vous savez faire! Pour la peine, à la rentrée, je ferai chier les mômes, je leur ferai lécher le parquet linoleum amianté. Je leur ferai manger l’éponge serpillère du tableau noir blanc. Je leur enfoncerai des compas dans le derrière (parfaite cette réplique-là, tout comme la suivante d'ailleurs). Je leur botterai les fesses. Parce que je porterai des bottes (va falloir que je m'y mette). En hiver (ça tombe bien, nous y sommes).
- Hé, la bakkante, la kontrainte ne demandait qu'une seule phrase!
- L'être ou le néant, voilà le problème.
* Seul Yves s'est risqué à une proposition...

dimanche, 22 novembre 2009

APIBEURSDÉ

Doukipudonktan? L'air change à l'approche du Havre. Une coque de fumées d'usine qui se mélange au rideau de pluie. Une fois de l'autre côté, on a déjà oublié. (gestes) Les poumons sont rapidement bénévolents et cessent leurs trisyllabes monophasés Kèss, Kèss, Kèss. Faut dire que dans st'urbe, ça fait des jours qu'on se trémule à l'idée d'y venir. La Zazie, elle fête ses cinquante ans, mon cul! (gestes)

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On est allé courir les rues pour adspicer avec des kidans le quartier d'enfance de Queneau, en gros puis en détails, enfin ce qui nen reste, sa bibliothèque, son lycée. On na stoppé net sur des bandes blanches, en plein milieu de la rue, comme dans z'un film. (plus de gestes) Une zazou a déclamé un texte du zoizo.

Clous clous chers clous
qui protégez le pieton fou
contre les voitures démentes
feux rouges feux verts
grâce auxquels on va vers
le trottoir d'en face
bandes jaunes striées
priez priez priez
pour les pauvres piétons
qu'ont bien besoin de la protection de St Cloud.

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Il a plu, il a plu, il a plu. Jamais on upu croire qu'il y en u tant de pluie. Une Havraise a partagé son pébroque avec moi. Le Havre d'avant les bombardements, ça devait faire partie de son enfance. Elle l'aimait sa ville, elle m'a esspliqué les avenues rectilignes qui mènent toutes z'à la mer, l'hôtel de ville d'Auguste Perret. Quand elle est repartie, je me suis même dit qu'il n'y a que dans les romans de Queneau qu'on recroise les gens au chapitre suivant.

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Un coinstot d'une illustration de Clément Oubrerie

Arrêt à la station Bibliothèque Armand Salacrou et son expo consacrée à la sale mome. Lu la lettre que Marie Desplechin lui a envoyée, elle qui a egzactement 50 ans c'te année. Egzaminé des illustrations de Trondheim et Corvaisier, lu des articles de gougnafiers qui charabiaïsaient à kimieumieu  tout en s'essclamant sans infériorité de complexe que le public n'avait rien compris à Zazie. Ils causent, ils causent, c'est tout ce qu'ils savent faire. (gestes)
On est allé vider un glass, puis direct au théâtre de l'hôtel de ville. Au programme, un chahut lunaire, un boucan somnivore, une médianoche gueulante: trois heures d'enregistrement en public des Papous dans la tête. Pour Zazie, ils ont fendu la campagne et battu les flots.

-Alors tu t'es bien amusé?
-Comme ça.
-Tu as vu la mer?
-Non
-Alors qu'est-ce que t'as fait?
-J'ai vieilli.