samedi, 06 octobre 2012
Aujourd'hui ça passe.
189/366
A la lecture de la contrainte du jour, je n'ai pas pu m'en empêcher et je l'ai même fait: regarder celle de demain, de contrainte, en espérant que. Mais non, le grand législateur des 366 réels à prise rapide a osé. Si aujourd'hui nous sommes sous l'égide de "ça passe", demain nous serons sous celle de "ça casse". Ca passe ou ça casse. Dans les années 80, Stéphanie de M. et son tube étaient arrivés comme un ouragan - madame la tenancière des îles indigo, à employer ainsi des mots trop facilement embouchés, vous mériteriez de sortir immédiatement!- puis repartis comme un pet de vent. Mais le mal était fait. Le titre et sa mauvaise rime sont passés dans le langage courant stagnant. Mots coupés de tout ensorcellement, mots figés. Entre eux et moi, le charme ne passe plus. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de les contourner, d'être allée voir ce qu'ils donnent de l'autre côté. Au lieu de me résoudre à quelque orviétan, je vais briser le rapprochement des deux par un autre. Ca se passe. Je vais vous renvoyer à Léonard et son improbable pouvoir des mots.
06:41 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : 366 réels à prise rapide, bihel, exauce-nous | Facebook |
Commentaires
les mots comme le vent
Écrit par : telos | samedi, 06 octobre 2012
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