samedi, 06 octobre 2012
Aujourd'hui ça passe.
189/366
A la lecture de la contrainte du jour, je n'ai pas pu m'en empêcher et je l'ai même fait: regarder celle de demain, de contrainte, en espérant que. Mais non, le grand législateur des 366 réels à prise rapide a osé. Si aujourd'hui nous sommes sous l'égide de "ça passe", demain nous serons sous celle de "ça casse". Ca passe ou ça casse. Dans les années 80, Stéphanie de M. et son tube étaient arrivés comme un ouragan - madame la tenancière des îles indigo, à employer ainsi des mots trop facilement embouchés, vous mériteriez de sortir immédiatement!- puis repartis comme un pet de vent. Mais le mal était fait. Le titre et sa mauvaise rime sont passés dans le langage courant stagnant. Mots coupés de tout ensorcellement, mots figés. Entre eux et moi, le charme ne passe plus. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de les contourner, d'être allée voir ce qu'ils donnent de l'autre côté. Au lieu de me résoudre à quelque orviétan, je vais briser le rapprochement des deux par un autre. Ca se passe. Je vais vous renvoyer à Léonard et son improbable pouvoir des mots.
06:41 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : 366 réels à prise rapide, bihel, exauce-nous | Facebook |
mercredi, 31 décembre 2008
CA SE PASSE! (2)
23:55 Publié dans BD, MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bihel, exauce-nous, voeux, 1er janvier | Facebook |
dimanche, 21 décembre 2008
CA SE PASSE!
C'est encore imperceptible. Ces derniers jours, il était même difficile d'y croire: à l'heure du thé à la menthe et des tartines à la purée de noisette la nuit s'invitait déjà, sans complexe, provocatrice et peut-être invincible. Pourtant, encore une fois, malgré la crise et la terre qui risque de tourner irrémédiablement en rond, ça se passe.
C'est encore imperceptible mais c'est bien là, marqué sur le calendrier: aujourd'hui c'est le solstice d'hiver. Aujourd'hui la nuit va commencer à remballer son fatras. Elle essayera encore de s'inviter à l'heure du goûter et on saura lui fermer peu à peu la porte au nez. On ira même la titiller dans ses retranchements, on allumera chaque soir pendant huit jours une nouvelle bougie. Sur le rebord de la fenêtre, elles brilleront tard.
Pour moi, l'année s'achève à ce moment précis du passage de l'obscurité à la lumière enfin retrouvée. Alors, une nouvelle année peut commencer. Elle sera ce que je voudrai bien en faire, au fil des rencontres et de tout ce que je n'aurai pas prévu. Je garderai dans un coin de ma tête Léonard croisé dans Exauce-nous, Léonard à la formule anodine "ça se passe", Léonard l'exauceur de voeux qui change le cours des choses par l'improbable pouvoir des mots. Sait-on jamais... Que ça se passe pour vous!
06:51 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bihel, makyo, exauce-nous, solstice, solstice d'hiver | Facebook |