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mardi, 05 juin 2012

Aujourd'hui un parfum.

 366 réels à prise rapide,parfum

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Parfum, parfum, je ne savais par quelle effluve attraper la contrainte du jour. J'aurais pu vous dire qu'un parfum croisé dans une rue peut avoir pour moi la violence d'une madeleine de Proust, c'est la mémoire imposée qui fait fi de tous les oublis, protections, carapaces et du coeur cousu. Fissa, fissa, j'ai opté pour l'émanation étymologique.

Le mot parfum, donc, viendrait de l’expression per fume, qui signifie « par la fumée », probablement suite aux usages traditionnels et anciens de fumigations sacrées, médicinales ou rituelles.
Depuis que nous avons lancé le jardin des possibles et la chasse aux acacias -tronçonnage puis embrasement-, je suis per fume. J'envisage même de me recycler. La bacchante deviendrait la pythique et après un stage accéléré de capnomancie se mettrait à lire dans les volutes de fumées.