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dimanche, 26 juillet 2015

Ver à vers

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" L’écriture vient des provocations auxquelles la vie nous soumet, mais parfois, plus simplement, il s’agit de répondre à des contraintes plus amicalement posées." Claude Vercey

Sur l'avers d'une tige de noyer un ver sait
qu'il va tracer sans tergiverser un verset :
quelque rêverie sans balises, veine inversée
vertige des seaux de rouille en une rue déversés ;
il se sent prêt à désarchiver des versets
qui glaçaient sous la laine pour en faire des vers, eh !

mercredi, 17 octobre 2012

Aujourd'hui de l'argent.

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Après Delors, de l’argent, soit !

Je vous laisse les biftons, les fifrelins, le flouze, le grisbi, la thune et les pépètes.

Je garde l’avoine, le blé, le fourrage, l’oseille, les radis et je rends grâce à dame nature pour sa magnificence. J’ai regardé, hier soir, le documentaire de Marie-Monique Robin Les moissons du futur.  Après les alertes lancées dans Le monde selon Monsanto ou Notre poison quotidien, celui-là offre un tour du monde  de pratiques locales et respectueuses de la terre qui contrent l’obligation d’acheter ailleurs ce qu’on trouve ici, paraît que ça s’appelle le libre échange.  Celle qui me touche le plus, de pratique locale, à fleur de main,  parce qu’elle est si proche de ce qu’on vit ici avec notre jardin des possibles ou les Hauts Prés, est le teikei japonais et autosuffisant. Quelle élégance du maraîcher à ses clients, de la terre à la table !

samedi, 16 juin 2012

Aujourd'hui faim de.

366 réels à prise rapide, table, ours gris, jardin des possibles


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Faim d’autres choses que de purée et de compote même préparées avec amour. Soumise à ce régime depuis jeudi soir à cause de l’implant mal implanté, je croquerais bien dans quelques légumes tout crus et tout juste arrachés de la terre du jardin des possibles et finirais mon festin par un gâteau juif tunisien dont ma grand-mère a le secret, un de ceux qui nécessitent un ratelier sans peur ni reproche.

Bonus déconsigné: mercredi, j'étais à la table de l'Ours. Au-dessus du cake au gingembre, il a soudain proféré un ensemble de mots, un de ceux qui me fait tout de suite sortir mon carnet: "un implant de sein à la place du cerveau". Je ne sais plus de qui il parlait, m'est surtout resté en mémoire son étonnement. Tu ne te souviens pas de la Une de Charlie Hebdo?
Hier, j'entends que la Morano s'est lâchée face à un Alliot-Dahan. Et si dans tout cela, se dissimulait un rapport de cause à effet? Et si l'ours avait par sa parole quelque pouvoir proleptique? Il a suffi qu'il en parle pour que la Nadine ait envie de nous le montrer, son implant.

P.S.: le lecteur non averti pourrait penser à la lecture de ce billet que la contrainte du jour est Aujourd'hui implant!

366 réels à prise rapide

mardi, 05 juin 2012

Aujourd'hui un parfum.

 366 réels à prise rapide,parfum

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Parfum, parfum, je ne savais par quelle effluve attraper la contrainte du jour. J'aurais pu vous dire qu'un parfum croisé dans une rue peut avoir pour moi la violence d'une madeleine de Proust, c'est la mémoire imposée qui fait fi de tous les oublis, protections, carapaces et du coeur cousu. Fissa, fissa, j'ai opté pour l'émanation étymologique.

Le mot parfum, donc, viendrait de l’expression per fume, qui signifie « par la fumée », probablement suite aux usages traditionnels et anciens de fumigations sacrées, médicinales ou rituelles.
Depuis que nous avons lancé le jardin des possibles et la chasse aux acacias -tronçonnage puis embrasement-, je suis per fume. J'envisage même de me recycler. La bacchante deviendrait la pythique et après un stage accéléré de capnomancie se mettrait à lire dans les volutes de fumées.

mercredi, 30 mai 2012

Aujourd'hui la peine de.

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Je me sens le cœur bien trop guilleret et ne veux pas peiner à débusquer une peine : le printemps est enfin là, le jardin des possibles et le S.E.L. prennent  le beau temps de prendre forme,  le moindre moment libre a la certitude d’être comblé par l’extravagant roman en cours…
Je pensais en rester là  pour aujourd’hui mais c’était sans compter sur le mail de l’Ours, lu tôt ce matin… Il prenait juste la peine de me prévenir que "le renard et les lapins ont enfin le cul dans les roses, chose importante à partager, et cette photo le prouve." Oh cela a l'air de rien, mais ces trois-là, je les suis saison après saison.
Il faudra que je prenne la peine de lui annoncer que les boutures du Rosa centifolia muscosa ou rosier rustique que sa fiancée m'avait confiées l'été dernier sous ses hauts gromellements, "on ne fait pas de boutures en cette saison, ton grand Pa' te le dirait", non seulement ont pris racines mais ont fleuri!!!

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vendredi, 25 mai 2012

Aujourd'hui contre.

366 réels à prise rapide,jardin des possibles

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Aujourd’hui, contre la mécanique et pour la grelinette. Outil, oh combien indispensable pour retourner à la terre et l'aider à cicatriser du passage du motoculteur! Cela fait quelques temps que je lisais des articles sur le web. Aujourd'hui, à peine ai-je fini mes cinq heures de cours, que hop la,  je suis allée rafler le seul et unique exemplaire qu'il y avait en rayon chez B...
Tout, après, est dans le geste à acquérir: incliner d'une dizaine de degrés la grelinette, sauter légèrement pour atterrir sur l'outil en question, du pied droit ou du pied gauche, voire des deux pieds dès que vous gagnez en dextérité.

Quant aux gars, ils ont débité les acacias et le vent s'est joué des volutes de bois vert.

jeudi, 24 mai 2012

Aujourd'hui c'est mécanique.

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Il est quand même des consignes étonnantes, comme si le grand organisateur des 366 réels avait prévu le coup.

Ce matin, donc, j'ai vite avalé mes quatre heures de cours, suis tout aussi vite rentrée à la biquetterie, ai troqué le jean pour la salopette et ai rejoint les trois larrons sur le jardin des possibles, prêts à faire ce que nous nous étions promis de ne jamais faire: utiliser la mécanique du motoculteur pour agrandir la surface cultivable... Faut dire que la veille nous avions passé de longues heures pour désherber quelques malheureux m2. Au final nous avons multiplié par quatre la surface du potager. Pour fêter le tout, les gars ont coupé avec une scie, de l'huile de coude et un très grand art deux acacias. Le deuxième a failli s'abattre sur un antique mur, avant d'osciller dangeureusement vers l'hôtel **** à insectes pour enfin choisir comme lieu de dernier repos le fossé juste au bord de la buttée des concombres, courges,courgettes et potirons.

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samedi, 12 mai 2012

Fragment d'aujourd'hui raconté en poésie.

 

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Je laisse aux minimalistes, l'haïku et aux audacieux, le sonnet. Se contenter d'interroger le mot poésie à sa racine. Déterrer la poiêsis et y trouver "action de faire, création". Le jardin des possibles et le S.E.L. que je décline depuis quelques jours, seraient donc poétiques, en cela qu'ils sont actions pour appartenir au monde autrement, pour y adhérer sereinement.


jeudi, 10 mai 2012

Aujourd'hui une multitude de.

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Une mutitude de possibles attend son éclosion dans le jardin. Mais aujourd'hui, une certitude: il faut préparer le terrain, retourner la terre et faire la chasse à certaines herbes adventices.

mercredi, 09 mai 2012

Aujourd'hui ventre.

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Le jardin des possibles

Du ventre de la terre
A enfin surgi…

jeudi, 03 mai 2012

Aujourd'hui ce qu'il y a dedans.

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Figuier de la biquetterie

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L'envie de croire aux lendemains qui chantent, sans doute. Mais accompagnée de cette certitude qu'il faut mettre la main à la pâte. Aujourd'hui sera donc carrefour. Carrefour de désirs qui ont pris le temps pour se dire que l'heure était venue d'éclore. Avec Moucheron, nous avons en contrebas de la biquetterie, un jardin. Nous l'avons d'abord rendu potager. Insatisfaites, nous avons prêté l'oreille à l'université populaire du goût et à Michel Onfray. Nous mûrissions le désir de le rendre collectif. Justement les Indignés de Rouen cherchent un terrain. La semaine dernière, Domdom m'appelle: vous seriez partantes pour un S.E.L.? Je lui réponds: pourquoi pas un J.E.U.?

Ce soir, on se retrouve tous à la maison et il y aura sans doute dans ce jour, de l'utopie, au sens premier du terme: un lieu où il fait bon vivre.