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jeudi, 27 novembre 2008

ECTOPLASME

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in Le sac du mousse de maurice Pommier

Les injures du capitaine Haddock, on se les traîne pendant des années dans une bulle entourée de postillons sans chercher vraiment à les comprendre.
Ectoplasme tête de mort deux points d’exclamation un point d’interrogation bombe à retardement.
Mais un jour, elles reviennent à la surface et alors c’en est fait. Elles explosent et c’est tout un monde qui part en fumée avec son cortège venu des bas fonds.
Ainsi pour "Mille sabords?????!!!!" Ce fut longtemps une armada de pirates, le poignard entre les dents, le corsaire rayé rouge, style Contrebandiers de Moonfleet, prêts à tomber sur la Castafiore en criant « à l’abordage ».
Il aura fallu une fenêtre d’abécédaire pour que les sabords s’éteignent en hublot!

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in The Schooner de David Mac Gregor

Merci à Ours Gris pour ses recherches...

samedi, 22 novembre 2008

BLUE NOTE

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Je suis donc allée louer le pied de biche d'Ours Gris et m'emparer du Swing des marquises. Il trônait sur les ailes de l'oiseau lire, sans fanfare ni trompette. Je suis rentrée, one-step, two-steps. Je ne l'ai pas naïvement posé sur la table, une fois m'avait suffi. Celui-là, je serai la première à le lire! La semaine s'annonçait chargée, je l'ai planqué comme prévu sous une planche du parquet -il est vrai que la tâche fut nettement facilitée par l'outil de l'Ours!
Les jours qui suivirent furent noirs de la grève engagée -était-ce la trente troisième depuis huit ans?- des colères claironnées mais rien n'y fit.  Nuits blanches et matins gris passés à lire le Swing, voici tout ce qui me restait pour égayer ces mornes moments. Dans ces pages, il y avait assez de bruits cuivrés pour oublier le pavé battu inutilement.
Il ne me reste plus qu'à entrer en Résistance...

 

 

 

dimanche, 09 novembre 2008

RÉSISTANCE

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Ce mois de novembre est celui du "à suivre"...
À suivre Le souffle des marquises: certaines pages du web annonçaient le 5 novembre mais toujours rien sur les rayons de L'oiseau ni même dans ses cartons. Eléonore, donc, va devoir prendre son peut-être bientôt bonheur en patience avant de pouvoir swinguer à nouveau dans les bras de Jim.

À suivre La déclaration: La résistance est bien au rendez-vous au jour dit et sa couverture -le summum du mauvais goût- aux fumeroles evanescentes, un regard surchargé de fard -celui d'Hannah?- qui transperce, même les murs de briques. Peter, -mais est-ce bien lui?- baisse la tête, tu ne fais pas le poids... Ramené triomphalement à la maison. Posé crâneusement sur la table basse. Un moment d'inattention -quelques préparations de cours vivement expédiées- et disparu. L'une et l'autre s'en sont emparé, ont organisé leurs journées en fonction. À l'aube, l'une, à peine la paupière soulevée, se propulse hors du lit, court à l'autre bout de la maison, monte à l'étage et récupère le bouquin. Puis à nouveau, descendre l'escalier, traverser la maison, se jeter sous la couette et enfin lire. L'autre n'a pas bronché et ne bronchera pas avant midi: une nuit de lecture a entamé sa résistance. Les heures critiques se situent l'après-midi, l'une a encore de l'énergie pour quelques pages et l'autre bout d'impatience pour reprendre la page interrompue. J'ai bien proposé de les départager en me mettant sur ce créneau. Mais à leurs regards -reportez-vous à la couverture, c'était quelque chose comme ça- j'ai remballé. Pour la peine, Le souffle des marquises, lorsqu'il sortira, je le planquerai sous une latte du plancher, sous mon lit!

Momentanément vaincue, j'ai proposé au fils de l'aider à préparer son autodictée. Sur son agenda, il l'avait recopiée pour combler un mercredi laissé vide. L'encre avait fui, il en avait même rajouté un peu après  la fuite pour voir l'étrange dessin que cela pourrait produire en refermant le livre des choses à faire: le sous-marin avait-il égaré sa balle dans l'Atlantique? Le monde en semblait tout tourneboulé, disparue la Méditerranée et accrochée l'Afrique à l'Europe. Sainte Thècle, l'invincible, n'avait rien pu empêcher.

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Et les deux là-bas, si je leur mettais une épingle d'uraniOmE dans leur soupe pour les booster un peu dans leur lecture..
À suivre...

jeudi, 06 novembre 2008

OUBLI

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J’ai oublié d’où je viens
Et être là pourtant sur mon monticule,
J’ai oublié d’où je viens
Du Cagire, parfois, gardien décapité des Pyrénées
De Léry, le plus souvent possible, la nonchalante déridée par son écluse
De Kinshasa, la noire à la ligne de vie cisaillée
De Safed, l’orientale, brûlée par le soleil mourant sur les tombes bleues,
Je reviens de loin.

 

06:05 Publié dans MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : oubli |  Facebook |

mardi, 04 novembre 2008

ITINÉRAIRE

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Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.
Proverbe africain

Ce mercredi 5 novembre d'ambre et de gingembre
Aujourd'hui un homme noir entre à la maison blanche
...
Entre hier et demain, de nouveaux chemins où aller...

lundi, 03 novembre 2008

C'EST PAR Où?

MaRoute-2'.jpg

Du vecteur de bois
Idéogrammes délavés,
Demain, c’est par où ?

Et tous azimuts,
Le sage veut la déraison
D’un jour sans limite.

 

 

Pour cette nouvelle contrainte des Impromptus littéraires, une photo de Cacoune dans le rôle du vecteur de bois.

dimanche, 02 novembre 2008

RONDEUR DES JOURS

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La lame de pluie tranche,
Découpe la rondeur des jours
Sans laisser une miette.

Pour cette nouvelle contrainte des Impromptus littéraires, un personnage voltzien dans le rôle de la pluie...