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lundi, 29 novembre 2010

LA NUIT, JE MENS

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Fil des étoiles

Entremêlé aux herbes

La nuit je mens -

 

Pourquoi me gênerai-je

Puisqu’automne se veut hiver ?

 

Sur une proposition des Impromptus...

 

 

 

mardi, 23 novembre 2010

OU PEUT-ÊTRE UNE NUIT?

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Pour que ce texte émerge, un jour ou peut-être une nuit, Les Impromptus littéraires en ont imaginé la contrainte...

Un matin - mais était-ce un matin -, il fallut bien se rendre à l'évidence : le temps avait bel et bien disparu.  Cela le laissa perplexe non pas qu’il se souciât le moins du monde du devenir de ses congénères, pétrifiés dans l’éternité.

Le soir – puisqu’ il fallait bien nommer le moment d’après, pourtant séparé en rien du précédent, collé à lui en un chaos originel- il dut se rendre à l’évidence : persévérer dans ce qui avait été sa devise, sa raison de vivre était désormais dénué de sens. Carpe diem… quel intérêt y avait-il à cueillir un jour qui ne risquait plus de se détacher de sa branche?

Soudain –mais allez savoir, cela ne se passa peut-être pas aussi rapidement que le mot voudrait vous le faire croire- il eut la nostalgie des lendemains, y compris de ceux qui déchantent.

 

samedi, 13 novembre 2010

PARLE-LEUR DE BATAILLES, DE ROIS ET D'ELEPHANTS

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Pour que le XVIème siècle soit placé sous l'égide de la Renaissance, qu'a-t-il fallu mettre à mort au préalable? Qu'est-ce qui a fait sursaut dans cet entre-deux, dans ce passage d'une rive à l'autre? Anodine question qui s'extirpe de ma poche au fil de mes déambulations.
Devant la Dive Bacbuc de Garouste,oeuvre circulaire déployée aux rires de Rabelais.
A la lecture du dernier roman de Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.
Pas de batailles, de rois ou d'éléphants, juste quelques lignes dans le carnet de Michel-Ange,faille suffisamment entr'ouverte pour faire récit. Le voyage donc à Constantinople de l'Homme de la Renaissance. Attiré par une commande du Sultan, invité à dessiner un pont entre deux mondes, au-dessus de la Corne d'Or. Pour surpasser Léonard de Vinci ou pour renaître ailleurs?
"Tu n'es pas venu jusqu'ici pour me connaître, tu es venu pour construire un pont, pour l'argent, pour Dieu sait quelle autre raison et tu repartiras   identique, inchangé, vers ton destin. (...) Chaque jour te pousse  vers le suivant sans que tu ne saches l'habiter vraiment"
Plus à l'aise pour tendre un pont que les bras, Michel-Ange s'en reviendra traversé de désirs inaccomplis.
"D'Istanbul, il lui reste une vague lumière, une douceur subtile mêlée d'amertume, une musique lointaine, des formes douces, des plaisirs rouillés par le temps, la douleur de la violence, de la perte: l'abandon des mains que la vie n'a pas laissé prendre, des visages qu'on ne caressera plus, des ponts qu'on n'a pas encore tendus".

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mercredi, 03 novembre 2010

SUKKWAN ISLAND (2)

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C'est donc lui qui vient de décrocher le prix Médicis étranger 2010... J'en avais parlé par là. Une certitude ce soir, c'est que, dans plusieurs demains, des scènes de ce roman seront encore poinçonnées dans ma mémoire; malgré moi.

 

19:15 Publié dans ROMAN | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : medicis, sukkwan island |  Facebook |