Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 05 mai 2008

VACHE À TACHES, QU'EST-CE QUE TU RABÂCHES!

 

159130380.jpg
Deux belles vaches, Combas, 1986

 

Non, ces deux vaches ne se sont pas échappées d’un album du Père Castor, elles n’ont pas non plus la tête ou l’incisive à s’appeler Marguerite ou Pâquerette. Avec leur machoire en forme de pis et leur pis en forme de machoire, elles n'ont pas l'air avenant de leurs cousines à la mode  de Bretagne. Je vous ramène ces deux herbivores -à tendance carnivore fortement prononcée depuis qu'elles ne se remplissent la panse que de coquelicOGM- d’une expo consacrée à Combas.

Mais ces panses expansées par tant de bombances, à quoi pensent-elles? À leur opulence ou à leur déchéance si elles rencontraient l'indécence de la potence? Et Combas,lui, qu'en dit-il?

"Deux belles vaches meuh souriaient, deux belles vaches meuh regardaient. On aurait dit qu'elles meuh disaient: "Qu'est-ce que tu veux, toi? t'es pas du pré." Je leur ai laissé le soin de  trancher. Mais pas de meuh troncher! De toute façon, y avait pas de danger, le taureau était allé se coucher. Quant à vous, Mesdames, je vous fais des excuses et je meuh recule car je ne veux pas d'histoire avec les gens du coin. Et si je vous gêne tant, dans ce cas, la prochaine fois, je contournerai votre champ. Comme ça, vous ne meuh regarderez pas. Or et ivoire, mes bonnes dames, vous êtes jolies aves vos taches et votre paresse de poétesses en herbe. (.../censure/...)"

Ah, quand des peinturlureurs se lancent dans des stances, la décence me contraint à faire silence sur leurs impudences.

13:49 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : combas, vache |  Facebook |

dimanche, 16 septembre 2007

LA RIVIÈRE AU BORD DE L'EAU (1)

6c35e8e48986b9a290c27ed71a4d36a3.jpg

 

Le mois de septembre va bon train et les rentrées ne s'épuisent pas. Pour celle du comité de lecture de la Bibliothèque Départementale de Prêt, nous étions de sortie au fin fond de la Normandie, dans un village qui aura bien des raisons d'ouvrir ses portes pour les journées du patrimoine, Saint-Eloi-de-Fourques*. Mais la porte que nous y avons poussée, ce jour-là, venait d'être calée dans les gonds d'une toute nouvelle bibliothèque.

A l'intérieur, au milieu de l'odeur du neuf et des livres jamais encore sortis de leurs rayons, paradait une exposition d'antiques buvards. J'ai un très vague souvenir d'avoir glissé sous ma main ces papiers encombrant l'espace de ma feuille. Pourtant je n'ai jamais connu la plume sergent major et ai appris mes lettres et mes mots avec un bic qui parfois ne glissait pas comme je le voulais entre les grains du papier. Qu'allait boire alors le papier buveur? La poussière de la récréation, les traces de la chocolatine sur le bout de mes doigts ou mon impatience d'apprendre à lire et à écrire?

Par contre, je ne me souviens pas que cet espace assoiffé ait aussi été un espace publicitaire.

3af8701aefa74e3f9523657cfd556b4a.jpg
e68816fd17a8203b87378f82c069df84.jpg
Ah, si j'avais su, j'aurais lâché Bic pour Baignol & Farjon!
83706231c48f2f027fe731f312937f15.jpg
c59b302285f86a80d4e4f67768d0ae74.jpg

Et la rivière dans tout ça? Bue par les buvards?

* Afin que votre cinéma mental ne vous entraîne pas dans un hors-champ et hors-sujet, je précise tout de suite qu'aucune rivière ne traverse ce coin de verdure où ne pousse d'ailleurs aucun frais cresson bleu non plus.

 

09:50 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : buvard, publicité |  Facebook |

dimanche, 12 août 2007

ARBOR PLUMEA (2)

Deux arboriculteurs de renom -Ours Gris et Untel, pour ne pas les nommer- fréquentent ces derniers jours les Îles Indigo en quête d'espèces rares. Je leur ai donc montré mon arbor plumea, non pas specimen rare mais, tenez-vous bien, unique en son genre. Je m'attendais bien sûr à ce qu'ils lancent des "oh" d'émerveillement sidéré dans l'espace intersidéral. Des oh, j'en ai eus, certes, mais d'indignation (ces oh sont retranscrits !). Ces deux malotrus sans culture m'ont aimablement démontré qu'il ne s'agissait là que d'un vulgaire prunier et qu'en matière d'arbor plumea, ils étaient de fins connaisseurs pour en avoir recensé à de multiples reprises.

Mais les avaient-ils seulement observés la nuit?  Car je suis sûre que leurs pauvres plumeaux ne se comportaient pas ainsi lorsque l'obscurité recouvrait leurs contrées:

 

2eee8122535de7f9a61d36c0249a3a49.jpg

 

Merci au seul arboriculteur digne de ce nom et auteur de cette illustration sans qui je n'aurais pu prouver la véracité de mes propos.

21:30 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : korkos, arbor plumea |  Facebook |

mardi, 03 juillet 2007

PAS DE PAPIERS, AU PANIER! (2)

Passant,

Prends juste le temps de regarder cette illustration.

 

a25ba5dbcc6c008214ba667a8e1f1670.jpg

Observe-la, médite-la, cogite-la, regarde-la à nouveau, à l'envers s'il le faut et utilise l'espace des commentaires pour laisser tes pensées.

Puis tu reprendras ta route et peut-être iras-tu sur le site de l'auteur de cette image, par là

La tenancière des Iles Indigo, toujours en vadrouille dans sa subversothèque, vous souhaite malgré tout la journée bonne.