vendredi, 28 septembre 2012
Aujourd'hui derrière la vitre
181/366
Le passant nargue
la bête cycopléenne
derrière la vitre.
08:37 Publié dans 366 réels à prise rapide, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : 366 réels à prise rapide, garouste | Facebook |
jeudi, 26 avril 2012
Aujourd'hui table de.
25/366
A la table des matières, depuis dimanche, tout le présidentiable, tout l'inenvisageable, peut-être déjà tout l'irrémédiable. Les vocables ne suffisent pas à dire la peur de voir cela mal finir. Cette table-là, on aimerait la tourner pour en voir les dessous mais sans l'araser: les miettes finiraient pas remonter, inexpugnables...
Dans l'attente de, je suis allée m'asseoir à la table de l'Ours, comme on s'assied à une table d'écoute. Pour y retrouver tout l'indispensable -un thé à la menthe, des expériences en architecture- tout l'inestimable -son dernier album, Catfish- tout l'impensable -le permis de se travestir de Rosa Bonheur. Cette table-là, on la veut à rallonges, on la veut re-table pour ne pas avoir à partir trop vite.
08:40 Publié dans 366 réels à prise rapide, ALBUM, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : 366 réels à prise rapide, maurice pommier, catfish, table, rosa bonheur, ours gris | Facebook |
mardi, 10 avril 2012
Aujourd'hui tout ce qui brille.
Salvador Dalí, "La Persistance de la mémoire", 1931
9/366
Une larme au bord de l'oeil aura toujours plus d'éclat qu'une montre Rolex promise à un lent avachissement...
06:11 Publié dans 366 réels à prise rapide, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : rolex, larme, 366 réels à prise rapide, salvador dali, la persistance de la mémoire | Facebook |
vendredi, 23 mars 2012
LA FLEUR DE L'AMANDIER
Parcours Mahmoud Darwich, Ernest Pignon-Ernest
Que dire de cette semaine? Que j'ai éteint postes de télévision et de radio. L'info seconde après seconde, en provenance directe de Toulouse, de l'écoeurement jusqu'à la nausée, je n'ai pas voulu. Le pourquoi du comment que chaque journaliste se faisait fort de réinventer chaque heure, je n'ai pas écouté.
Me suis concentrée sur la dernière ligne droite de la préparation de l'oral en Histoire des Arts pour mes 3ème. Entre les quatre murs de ma sallle 207, l'actualité de l'autre côté de la porte, j'ai parlé d'Ernest Pignon-Ernest et de son parcours Mahmoud Darwich. La sérigraphie du poète collée sur le mur de la honte pour exorciser l'exil même après la mort. Au milieu de ce chaos de barbelés et de papiers, surplombé par la verticalité des lampadaires et du mirador, sous un ciel bas et lourd, la parole du poète:
« Je tente de défendre une certaine image de la Palestine en célébrant des choses très simples et très modestes : de l’herbe, des rochers et une fleur d’amandier. J’ai conscience que la poésie ne peut s’opposer à la guerre par les armes de la guerre, ni par un langage belliqueux, mais par son contraire. Elle fait la guerre à la guerre en s’armant de fragilité humaine. »
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samedi, 31 décembre 2011
TREIZE A LA DOUZAINE!
Les mauvaises langues et dentiers mal embouchés combleront sans nul doute les points de suspensions par un dicton faisandé -les poules mangeront du renard, le jour où elles auront des dents- et n'attendront rien de plus des jours à venir.
Qu'à cela ne tienne, à la marge ou à la page de ces certitudes qui toujours font ronronner le monde en rond, je nous veux des rives et des dérives, des rêves et des grèves, des fleuves et des effluves, des emblèves et des emblaves, des alternatives collectives et coopératives, des qui-vive et des qui ravivent, et surtout des terres-neuves...
10:37 Publié dans ESPACES DES CRIS, ETONNANTS VOYAGEURS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : maurice pommier, ours gris, 1er janvier, poules et renard | Facebook |
samedi, 26 février 2011
BASTE!
Elle s'était fait tout un univers du Musée du Quai Branly. Elle espérait trouver des invitations au voyage dans chaque recoin. Je m'étais engagée à l'y emmener, en ce musée des colonisateurs. Elle marchait lentement, s'arrêtait pour allumer une cigarette dont elle ne connaîtrait jamais le mégot, et son pas faussement contenu cachait mal son impatience.
La façade de verdure faisait mine triste, hésitant entre feuilles desséchées et pourriture. Deux jardiniers tentaient de redonner au lieu un semblant d'apparat, le bambou rivalisait avec le bambou en cette morne saison sans fin.
Le seuil fut vite passé, peu de monde aux guichets. La rampe d'accès aux salles d'expositions dégoulinait de mots de peuples, de contrées, de rites et rituels, sur une idée sans doute hautement réfléchie et artistique de Sandison. Le saccage commençait là: nous piétinions cela même que nous allions admirer, clouté, cloué, suspendu en des vitrines sans âme. Des scolaires sages et ébahis écoutaient une guide leur dévoiler les mystères d'un masque à doubles porteurs, normalement brûlé après la cérémonie. Un doigt se lève: que faisait-il là le masque alors?
Au fil des galeries, cette certitude: les Européens se sont damnés pour des siècles pour avoir ainsi enfermé et exposé ce qui ne se montrait que dans le secret de rituels au creux du monde.
J'en étais là de mes sombres pensées quand a surgi le rejeton du Queequeg de Moby Dick: le corps tatoué de la tête aux pieds et vêtu d'un kilt, berçant une poussette tout en s'adressant à un gardien en un anglais qui trahissait que ce n'était pas là sa langue maternelle. Qu'avait-il donc écrit dans les plis et les replis de sa peau que nulle guide ne serait à même de commenter sur un ton pédago-sentencieux? Magnifique apparition qui à elle seule apaisait tout le reste...
Queequeg,Maurice Pommier
08:06 Publié dans BAL(L)ADE, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : quai branly, queequeg, moby dick, sandison | Facebook |
lundi, 03 janvier 2011
INTERROGATION
Débarrassé du magma d'empreintes qui l'entachait, l'écran de mon ordinateur peut accueillir les voeux de l'Ours...
07:31 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : maurice pommier, poule, ours gris | Facebook |
samedi, 01 janvier 2011
RESOLUTIONS
Fragment de la Dive Bacbuc, Gérard Garouste
Résolution: lat.resolutio, dissolution, désagrégation.
La désagrégation de quelles scories convoitons-nous en entamant la longue litanie des résolutions de la nouvelle année ?
Reflet perdu dans un chaos d'empreintes digitales, nettoyer l'écran de mon ordinateur.
Que résolvons-nous ?
Changer le calendrier dans les toilettes "une année au musée", les 365 tableaux ont tous tourné quinze fois.
Ouvrir une page sur fesse de bouc pour fêter le solstice d’hiver et que Noël passe à la trappe.
La solution de quel problème voudrions-nous trouver?
Vivre pleinement 12x30 jours +5jours, combien de temps cela fait-il ?
La ficelle de quel embrouillamini espérons-nous dénouer?
Battre le pavé régulièrement
Renouveler la précédente en 2012 au moins pour quatre mois.
20:54 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dive bacbuc, garouste, résolutions, 1er janvier | Facebook |
samedi, 13 novembre 2010
PARLE-LEUR DE BATAILLES, DE ROIS ET D'ELEPHANTS
Pour que le XVIème siècle soit placé sous l'égide de la Renaissance, qu'a-t-il fallu mettre à mort au préalable? Qu'est-ce qui a fait sursaut dans cet entre-deux, dans ce passage d'une rive à l'autre? Anodine question qui s'extirpe de ma poche au fil de mes déambulations.
Devant la Dive Bacbuc de Garouste,oeuvre circulaire déployée aux rires de Rabelais.
A la lecture du dernier roman de Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.
Pas de batailles, de rois ou d'éléphants, juste quelques lignes dans le carnet de Michel-Ange,faille suffisamment entr'ouverte pour faire récit. Le voyage donc à Constantinople de l'Homme de la Renaissance. Attiré par une commande du Sultan, invité à dessiner un pont entre deux mondes, au-dessus de la Corne d'Or. Pour surpasser Léonard de Vinci ou pour renaître ailleurs?
"Tu n'es pas venu jusqu'ici pour me connaître, tu es venu pour construire un pont, pour l'argent, pour Dieu sait quelle autre raison et tu repartiras identique, inchangé, vers ton destin. (...) Chaque jour te pousse vers le suivant sans que tu ne saches l'habiter vraiment"
Plus à l'aise pour tendre un pont que les bras, Michel-Ange s'en reviendra traversé de désirs inaccomplis.
"D'Istanbul, il lui reste une vague lumière, une douceur subtile mêlée d'amertume, une musique lointaine, des formes douces, des plaisirs rouillés par le temps, la douleur de la violence, de la perte: l'abandon des mains que la vie n'a pas laissé prendre, des visages qu'on ne caressera plus, des ponts qu'on n'a pas encore tendus".
10:33 Publié dans PICTURA, ROMAN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : parle-leur de bataiiles, de rois et d'éléphants, mathias enard, garouste, dive bacbuc | Facebook |
mardi, 19 octobre 2010
REJETE
"Si les meubles pouvaient parler, ils nous raconteraient sans doute des histoires d'Humain"
Nous dirait-il le lit que sur un sommier de fer et de briques, se prélasse toujours et encore le matelas?
Nous dirait-il que sous le pavé battu, la plage bruisse encore et toujours pour les parlementaires? Faut-il vous convaincre? Allez donc voir l'amendement n°249 rejeté par l'assemblée nationale.
Comme le dit Philippe Meyer dans sa chronique aujourd'hui muette sur France Culture: "que le ciel vous tienne en joie".
08:16 Publié dans ESPACES DES CRIS, MOTS ITINÉRANTS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : meuble, amendement, pavé | Facebook |
lundi, 18 octobre 2010
LAPSUS
Kézive la ville mensonge (fragment)
Gérard Garouste, 2002
Est-ce à cause de l'étymologie du mot qu'ils lapsussent tous dans le même domaine en ce moment? Après la fellation de Rachida Dati, voici les empreintes génitales de Brice Hortefeux. Pour les images, c'est par ici.
A qui le tour?
17:34 Publié dans MOTS ITINÉRANTS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : garouste, lapsus | Facebook |
dimanche, 17 octobre 2010
INTRANQUILLITE
La Dive Bacbuc (fragment)
Gérard Garouste, 1998
Au seuil de L'intranquille de Gérard Garouste -autoportrait aux mots du peintre - une phrase délimite les lignes de fuite...
"Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît. Tu risquerais de ne pas t'égarer"
Rabbi Nahman de Bratslav
17:55 Publié dans MOTS ITINÉRANTS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garouste, la dive bacbuc, rabbi nahman de bratslav | Facebook |
mardi, 12 octobre 2010
CENSURE
Exposition Larry Clark au musée d'Art Moderne, à Paris: interdite aux mineurs
Exposition Reiser à Saint Malo dans le cadre du festival Quai des bulles: interdite aux mineurs non accompagnés
L'origine du monde, Courbet
Musée d'orsay
Mais que fait le Musée d'Orsay?
09:20 Publié dans ESPACES DES CRIS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : censure, courbet, larry clark, reiser | Facebook |
mardi, 07 septembre 2010
GARGOUILLEZ-VOUS!
Photo de l'ours
Il est des arts semi-éphémères, pris dans l'entre deux des marées. Elle sait déjà, la sirène, qu'il lui faudra regagner la vague. Est-ce pour cela qu'elle a abandonné ses tongues sur le sable en une insignifiante et ultime trace.
Il est d'autres arts, dans le silence du plus haut point des cathédrales qui défient la politique actuelle, qui seront encore là lorsque les manifestations se seront tues, que les sondages auront divisé par quatre le nombre des grévistes et que chacun reprendra le chemin du quotidien.
A Lyon, sur la cathédrale Saint Jean, un tailleur de pierre a donné à une gargouille le visage de son chef de chantier musulman. Pour la déloger, les grincements de dents de quelques extrémistes ne suffiront pas.
Du coup, je suis allée voir sur wiki -qvous noterez au passage que je mets carte sur table lorsque j'emprunte à un territoire comme celui-là- à la recherche de quelque symbolique de la gargouille. Je vous ramène ça:
"Le Mal représentant le « pire ennemi » dans la religion chrétienne, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible."
Quelque chose me dit que les gargouilles n'ont pas fini de gargouiller.
En bonus 1, cette photo prise par l'ours lors de la visite du chantier de rénovation du palais de justice de Rouen.
En bonus 2, le mail de l'ours qui accompagnait cette photo: "le tailleur de pierre qui avait fait une des “feuilles de chou” du pignon nord s’est représenté à l’ouvrage, seuls les moineaux et autres volatiles* peuvent profiter de ce spectacle, c’est sur le bord du pignon Nord!
* Et les privilégiés dont je fait partie, et toi qui va le regarder sur la photo aussi."
Avec l'autorisation de l'ours, j'élargis le cercle.
15:25 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gargouille | Facebook |
mardi, 17 août 2010
IN FINE CAVE LUPUM
Fallait pas lâcher
Illustration de l'Ours Gris
"Quand le chien lâche, il ne lui reste plus qu'à attendre aux feux rouges la 4X4 du loup pour aller compisser la roue arrière… parce que s'il essaie de s’attaquer à la roue avant, il peut prendre un coup de Rolex."
Le "voyou de la République" de Jean-François Khan ou "le délinquant constitutionnel" d'Edwy Plenel, simple compisssade sur la roue arrière ou bien...?
23:17 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : khan, marianne, pleyel | Facebook |
jeudi, 12 août 2010
CAVE CANEM LUPUMVE?
Ne lâchons rien
Illustration de l'ours gris
A l’heure où chien et loup ne se distinguent plus, qui faut-il invoquer de la montée du jour ou de la tombée de la nuit ?
P.S.je remercie tout particulièrement l'ours qui m'a confié cette illustration à l'aveugle!!!
05:04 Publié dans MOTS ITINÉRANTS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : proverbe, ours gris | Facebook |
samedi, 26 juin 2010
ça
Miro, Bleu II, 1961
Retour à la terre
Le convoi se fait à la lueur
d’une lune rousse et pleine
Le regard s’embourbe devant un sens interdit
Dépourvu de séance, son rouge dépareille...
23:09 Publié dans BAL(L)ADE, ESPACES D'ECRITS, ESPACES DES CRIS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pris au dépourvu, miro | Facebook |
mercredi, 19 mai 2010
ET LA LUMIERE FUT
Willy Ronis, Place Vendôme, 1947
Ondée méridienne,
Au creux du pavé poli
Nonchalance de la flaque
-A quoi sert-elle la flaque si elle ne reflète pas?-
Et comme un fil du hasard,
L'éclaircie
Dans le pas d'une passante.
08:00 Publié dans BAL(L)ADE, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : willy ronis | Facebook |
mercredi, 17 mars 2010
ENTRE DEUX FEUX
Fragment de Bonne entente, Jan Voos, 2005
Les « tout feu tout flamme »
Risquent-ils de s’éteindre
Le temps d’un couvre-feu ?
Fera-t-elle long feu la nouvelle contrainte des impromptus littéraires?
07:42 Publié dans IMPROMPTUS LITTERAIRES, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : impromptus littéraires, jan voos | Facebook |
vendredi, 12 mars 2010
ERRATUM
Les bruits qui courent prennent le départ trop vite. C'est ce que nous allons montrer aujourd'hui.
Il a été murmuré que l'estomac du tigre ici présent menaçait les insulaires indigotiens. On a entendu ici et là quelques craintes pour le rire de la biquette. On lui a même conseillé de se faire plus discrète. Elle en est tombée en hilarité. Pourquoi aurait-elle peur d'un félin épris d'un arbre? Mais enfin, Biquette, et ta congénère de provence? Ne crains-tu pas la gueule du loup? Une histoire à courir couché -ndlr traduire par "dormir debout"- que cette gueule du loup!
Elle sort aussitôt de sa poche un calepin et brandit la preuve de ce qu'elle avance.
Biquette mise en pot par Maurice Pommier
Comme dirait l'Ours, voilà enfin rendu à César ce qui appartenait à Jules...
11:21 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : seguin, biquette, maurice pommier, ours gris | Facebook |
dimanche, 07 mars 2010
LA BIQUETTE RIT
Découpage de Maurice Pommier
Elle rit, la biquette,
Et si un Ours venait à vous raconter qu'un tigre a dévoré la biquette, n'ajoutez pas foi à ses racontars...
14:32 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : biquette, maurice pommier, rires, ours gris | Facebook |
samedi, 06 mars 2010
WONDERLAND
Photo et découpage de Maurice Pommier
Juste aujourd'hui, la lumière d'un matin...
07:10 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alice au pays des merveilles, maurice pommier, ours gris | Facebook |
vendredi, 27 novembre 2009
DUBABAÏL
La tour de Babel, Brueghel l'ancien, 1563
Dubaï, comme un écho à Babel...
Tant va l'homme aux nuages
Qu'il dégringole.
Tour de DuBaï en 2007
17:37 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : babel, brueghel | Facebook |
jeudi, 05 novembre 2009
UN P'TIT PLI EN PLUS
Depuis que môôssieur Ka a soulevé à nouveau le couvercle de sa boîte à images, la vie est un enfer. Après la journée de boulot, commencent les nuits noires à chercher des fragments de tableaux. Cette semaine, une série d'arrière-trains, de bas ventre, de haut de cuisses masculins et cette fichue main sur vêtement bleu. Il m'en reste trois à trouver et je bloque, minablement, désespérément. Dans ces moments au bord du gouffre, un irrépressible désir de vengeance pointe et je m'y laisse aller avec un plaisir sans failles.
Dans ma quête effrénée, je suis tombée sur un tableau qui aurait pu constituer la onzième pièce du puzzle. Môôssieur KA, saurez-vous retrouver le titre, le peintre et bien sûr la date de ce tableau avant dimanche?
20:30 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : korkos | Facebook |
mercredi, 28 octobre 2009
DE VITA
L'elixir de longue vie se dissimulerait-il dans la contemplation quotidienne de natures mortes?
Fleurs sur une cheminée aux Clayes, Vuillard, 1932
15:53 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : vuillard, natures mortes | Facebook |
dimanche, 18 octobre 2009
BA-BOUCHE
Comment est-ce possible, vous ne le savez pas encore? La boîte à images -haut lieu de môôôsieur KA- ouvre sa saison 2!!!!!!!!!! Et pour son premier épisode, on s'y adonne à un sensuel bouche à bouche qui nous ferait presqu'oublier qu'il existe d'autres contraintes dans une journée que celle de regarder des tableaux pour trouver les dix énigmatiques morceaux de puzzle.
Déposez juste vos babouches à l'entrée...
Je le connais ce visage simiesque, ça m'énerve...
19:12 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : korkos, la boîte à images | Facebook |
jeudi, 27 novembre 2008
ECTOPLASME
in Le sac du mousse de maurice Pommier
Les injures du capitaine Haddock, on se les traîne pendant des années dans une bulle entourée de postillons sans chercher vraiment à les comprendre.
Ectoplasme tête de mort deux points d’exclamation un point d’interrogation bombe à retardement.
Mais un jour, elles reviennent à la surface et alors c’en est fait. Elles explosent et c’est tout un monde qui part en fumée avec son cortège venu des bas fonds.
Ainsi pour "Mille sabords?????!!!!" Ce fut longtemps une armada de pirates, le poignard entre les dents, le corsaire rayé rouge, style Contrebandiers de Moonfleet, prêts à tomber sur la Castafiore en criant « à l’abordage ».
Il aura fallu une fenêtre d’abécédaire pour que les sabords s’éteignent en hublot!
in The Schooner de David Mac Gregor
Merci à Ours Gris pour ses recherches...
09:06 Publié dans MOTS ITINÉRANTS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : maurice pommier, le sac du mousse, ectoplasme, ours gris | Facebook |
dimanche, 19 octobre 2008
RIRE EST LE PROPRE DE L'HOMME
Je reviens d'une drôle de rencontre où l'on parla de Babeth 1ère, de Riton IV et de Poléon. D'aucuns appellent cela une conférence. Jugez par vous-même. Mettez à une même table, certes imposante, dans une salle, certes dite de conférence, une Dame pétrie d'humanisme et une réincarnation Brueghelo-Dumassienne, dixit la Dame à ses côtés. La Dame se nomme Béatrice Fontanel et derrière la double réincarnation se cache Ours gris. Laissez-leur le temps de conférer -l'une l'oeil pétillant et le verbe humble, l'autre hilare et le poil hirsute- et vous obtiendrez un échange truculent autant dire rabelaisien.
Ces deux-là étaient venus nous parler de leur Histoire de France dessinée pas encore -à peine?- sortie chez Gallimard. L'Histoire avec sa grande hache, ils s'y étaient déjà frottés avec Riton IV et Babeth 1ère. Et moi à les entendre parler, j'ai regretté de ne pas avoir qu'une poignée d'années au compteur. Le Monde, j'aurais aimé le rencontrer par le biais de leurs plumes et miquets. De -750 à 1968, double page après double page, il leur a fallu sélectionner des tranches de saucisson (1), réincarner des événements pétrifiés par leur célébrité sans céder à la tentation de seulement les resucer pour les recracher ensuite, trouver dans cette matière odeurs et couleurs. Parce que raconter l'Histoire, cela passe aussi par l'anecdote, ils nous ont dit Saint Louis le cul par terre sous son chêne, Jules et ses rouflaquettes qui avait inscrit les noms des parents récalcitrant à l'éducation nationale sur la place publique, Charlemagne et son éléphant -était-il indien ou africain?-, la chaleur terrifiante de la Saint-Barthélémy, le froid des maisons au Moyen-Âge et la houppelande, tenue de mise pour traîner chez soi.
Lorsque vous regarderez les illustrations de l'Ours, n'oubliez pas que le moindre centimètre carré a été au préalable documenté, vérifié, digéré puis aquarellisé. A chaque fois, d'un semi-remorque plein, il a dû garder une brouette.Lorsque vous lirez les textes de la Dame, souvenez-vous que sa maxime est: il n'y a rien de plus émancipateur que d'apprendre quelque chose chaque jour. Entre la prose de l'une et les illustrations de l'autre, il est une matière que vous ne pourrez pas lire mais que peut-être vous sentirez en tournant les pages. L'Ours, à chaque expédition d'un nouveau miquet par les tuyaux d'internet direction Gallimard, s'est laissé aller à des textes défoulatoires. La Dame s'est laissée aller à dialoguer avec eux. Ils circulent actuellement sous cape ouverte à tous vents. En voici quelques passages.
Après avoir donné ses armes à César Jules , Vercingétorix est couvert de chaînes, puis il est invité a un voyage organisé vers Rome. Dans cette belle cité, il va participer au grand triomphe de Jules et pour que la fête soit complète, le même Jules le fera étrangler dans le bungalow où il était
1347 Les rats arrivent à Marseille et débarquent avec la peste dans les bagages. Le bacille va faire une tournée grandiose!
Tiguidiguidi voilà la grande peste!
Tiguidiguidi tout’l’monde râle et crêve!
Tiguidiguidi elle rentre partout!
Dans les palais dans les taudis!
Tiguidiguidi elle franchit mêm’les limites du pays!!
Allez pour vous remonter le moral faut pas oublier qu’il y a une guerre de cent ans sur le feu! Quand les pestiférés auront réchappé au bacille ils seront bons pour aller faire le soldat, ou subir les soldats.
Vercingétorix, la grande peste, les têtes coupées gaillardement au moment de la révolution parce qu'elles étaient bon marché, tout cela fait partie de notre histoire. Mais que dire alors de celle qui est encore chargée de souvenirs, de celle sur laquelle encore nous sommes assis. Dire aux enfants d'où ils viennent, cela revient à dire l'histoire de leurs arrière-pépés et arrière-mémés. A la question "par quelle illustration avez-vous commencé?", l'Ours ne cherche pas ses mots, rejette du revers de la main un begaiement: celle de la Shoah. L'illustration, je vous laisse aller la découvrir dans leur livre. De ce qu'il en dit l'Ours pour se défouler, je vous laisse le lire...
Ben moi ça me met le moral à zéro cette soirée diapo qui a commencé avec la “grande” guerre qui faisait partie des récits des grands pères et qui se termine avec l’arrivée des cousins pieds-noirs, des harkis avec leurs cabanes dans la forêt et des gros cons qui organisaient des “ratonnades”. Ce qui est coincé entre n’est pas reluisant, quel sandwich!
Une chance, les prochaines pages sont sur mai 68, les rêves ne dureront pas, d’accord, ça fera feu de paille mais le temps que le feu aura brûlé on aura vu clair…
Au moment de refermer ce billet, je m'en voudrais d'avoir parlé de tout cela sans jamais évoquer le gallicé. L'ours l'avait peintuluré mais Gallimard l'a ignoré. Qu'à cela ne tienne...
(1): la tenancière des Îles Indigo a toujours rêvé de noter mot pour mot la gouaille de l'Ours. Assise dans la salle de conférence, elle en a abusé et retranscrit ici quelques entrechoquements de mots doux à son imaginaire. (ndlr)
16:25 Publié dans ALBUM, DOCUMENTAIRE, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rires, ours gris, fontanel, maurice pommier, histoire de france | Facebook |
mardi, 07 octobre 2008
TRAITEUR
Par chez moi, Lire pourra vraiment être en fête le prochain week-end. Ours gris est enfin sorti de sa tanière et s'expose ou plus exactement a été contraint et forcé à exposer. Comme son surnom l'indique, Ours gris est beaucoup ours. Donc, hier soir, lors du vernissage, au moment de l'exercice obligé du discours après le blabla du cravaté municipal, c'est sur un ton bourru d'ours en manque prolongé de miel qu'on s'est tous fait traiter. Il n'était pour rien dans tout ce brassage d'images, qu'on se le dise. On était les seuls responsables après tout s'il se retrouvait derrière son micro, se dandinant d'un pied sur l'autre. On se gardait bien de broncher et si un sourire avait le malheur de s'esquisser on se cachait derrière le dos de celui de devant -tant pis pour ceux du premier rang. C'est que l'Ours était capable de décrocher ses miquets pour les ramener dans leur placard à miquets et de nous planter là.
Ceci dit, on ne l'aurait pas laissé faire. Sur l'affiche, c'est Traiteur d'images qu'est marqué, pas maltraiteur! Et puis c'est la première fois qu'on les voyait sous-verre, ses aquarelles. Ca fait quelque chose, là au creux du palpitant quand on les épluche du regard. Et si l'oeil devient humide, c'est pas à cause des oignons sur les petits fours. Des oeuvres d'art puisque je vous le dis.
Ce qui s'est passé hier aurait dû logiquement ne pas se produire, ainsi l'avait décrété l'Ours.
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lundi, 30 juin 2008
EN RIRES
Les sbires du sire devraient se concerter. Côté éducation nationale, exit la littérature jeunesse des nouveaux programmes. Je ne saurai faire route sans notre bonne vieille littérature classique mais je ne laisserai pas manquer à l'appel, la rentrée prochaine, Place, Pommier, Mourlevat, Hassan et tous les autres. Côté culture, le prochain Lire en fête est justement consacré à la littérature jeunesse! Il y a dans tout cela une logique qui m'échappe.
Quant au Printemps des poètes, la prochaine version sera sur le thème de En rires... C'est peut-être bien ce qui nous reste à faire.
06:00 Publié dans BAL(L)ADE, ESPACES DES CRIS, PICTURA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lire en fête, printemps des poètes, littérature jeunesse, en rires | Facebook |