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dimanche, 22 mars 2009

PARADOXE

 

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Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux.
Alphonse Allais

mercredi, 18 mars 2009

ABANDON


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Les herbes se taisent
Luxe, calme et volupté
La lune dans ma tasse

Pour le luxe, merci de vous adresser aux Impromptus littéraires...

samedi, 14 mars 2009

MORCEAU CHOISI

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Photo du bout de la mémoire
de Matthieu

Rien ne distingue les souvenirs des autres moments. Ce n'est que plus tard qu'ils se font reconnaître à leurs cicatrices.
Chris Marker

 

 

mercredi, 11 mars 2009

EN RIRE

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Hier, nous rîmes des rimes.

dimanche, 08 mars 2009

L'AFFICHE AU MUR

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Il n'y a pas de saisons pour la poésie, voici un temps pour s'en souvenir: Le printemps des poètes
En rires, je vous passe ce poème de Jean l'Anselme, L'amour fou.
Et pour vous, L'amour fou c'est quoi?

L'amour fou
Je suis à toi comme la sardine est à l’huile,
le maquereau au vin blanc, le loup au
fenouil, le brochet au beurre blanc.
Je suis à toi comme la glace est à la pistache,
le poulet aux hormones, la soupe à la
grimace, mon père avec la bonne.
Je suis à toi comme le vinaigre est à l’estragon,
la pêche à l’espadon, la salade aux lardons,
les gaîtés à l’escadron.
Je suis à toi comme le moutard à sa nourrice,
le motard à la police, les aristos à la lanterne,
les peupliers à la poterne.
Je suis à toi comme le yaourt est à la vanille, ton
sexe au parfum de glaïeul, le petit salé
aux lentilles, la mémère à son épagneul.
Je suis à toi comme tu es à moi, comme le ver
est à soie, comme l’avenir est à nous,
comme le garde est à vous, comme le train
est à l’heure.
Je suis à toi
comme les tiques aux bœufs.
On dit n’importe quoi
quand on est amoureux.

N.B. – Soyons honnête quand je dis « ton sexe au parfum de
glaïeul », ce n’est pas de moi mais d’André Breton.

Jean L’Anselme
in « La chasse d’eau » (Rougerie Ed., 2004)

 

samedi, 07 mars 2009

LUNE DE QUART

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La lune gibbeuse
Du retour des prédateurs
Protège le noyer

Contrainte aquilino-harfang des Impromptus littéraires

mercredi, 04 mars 2009

LE TEMPS DES MIRACLES

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Photo de l'autre bout de l'Europe, de Matthieu


Son histoire, Koumaïl, dit Blaise Fortune, pourrait la raconter comme s'il l'avait vécue mais Gloria Bohème sait si bien trouver les mots qu'il préfère la laisser dire, dans les méandres de sa mémoire et de son imagination. Alors, il se blottit dans les douceurs de son embonpoint et écoute les temps oubliés. Comment Gloria a quitté les vergers de son père Vassili, comment elle l'a sauvé d'un Caucase en guerre où les trains déraillent et offrent des passeports français. Lorsqu'ils reprennent la route de l'exil, les histoires de Gloria ont ça de bon qu'elles rendent la vérité supportable. Dans leur sac, un samovar, une radio sans piles, un violon sans cordes et un atlas vert avec des pages. Du Caucase jusqu'au pays des droits de l'homme et de Baudelaire, en passant par la Russie, l'Ukraine, la Moldavie, la Roumanie, Koumaïl y suit leur avancée cahotique, page après page, et à ces lèvres ces mots ou plutôt ce mot: "jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurevérité."
Dans ce roman, "la pure vérité" ne se laisse pas saisir au premier détour: sans cesse rocambolisée, on la pressent mais on ne veut pas l'approcher trop vite, que l'histoire dure encore quelques pages...
Le temps des Miracles d'Anne-Laure Bondoux a ce quelque chose, ce presque rien qui éloigne l'espace d'une lecture le risque "d'attraper un désespoir".

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Anne-Laure Bondoux dévoile les méandres de son écriture par , sous l'égide de la plus pure vérité, bien sûr!