dimanche, 25 mars 2012
CHANGEMENT D'HEURE
Photo de moucheron
Changement d'heure: déhanchement subreptice d'un espace-temps, une nuit de mars. Inspiration, il est 2h, expiration, il est 3h.
Et au réveil, on se dit qu'une fois encore, on aura eu l'énergie de s'extraire de l'heure d'hiver pour se plonger avec insouciance dans celle d'été.
Pour remettre les pendules à l'heure avec Les impromptus littéraires...
08:55 Publié dans IMPROMPTUS LITTERAIRES, MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
vendredi, 23 mars 2012
LA FLEUR DE L'AMANDIER
Parcours Mahmoud Darwich, Ernest Pignon-Ernest
Que dire de cette semaine? Que j'ai éteint postes de télévision et de radio. L'info seconde après seconde, en provenance directe de Toulouse, de l'écoeurement jusqu'à la nausée, je n'ai pas voulu. Le pourquoi du comment que chaque journaliste se faisait fort de réinventer chaque heure, je n'ai pas écouté.
Me suis concentrée sur la dernière ligne droite de la préparation de l'oral en Histoire des Arts pour mes 3ème. Entre les quatre murs de ma sallle 207, l'actualité de l'autre côté de la porte, j'ai parlé d'Ernest Pignon-Ernest et de son parcours Mahmoud Darwich. La sérigraphie du poète collée sur le mur de la honte pour exorciser l'exil même après la mort. Au milieu de ce chaos de barbelés et de papiers, surplombé par la verticalité des lampadaires et du mirador, sous un ciel bas et lourd, la parole du poète:
« Je tente de défendre une certaine image de la Palestine en célébrant des choses très simples et très modestes : de l’herbe, des rochers et une fleur d’amandier. J’ai conscience que la poésie ne peut s’opposer à la guerre par les armes de la guerre, ni par un langage belliqueux, mais par son contraire. Elle fait la guerre à la guerre en s’armant de fragilité humaine. »
17:02 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ernest pignon-ernest, mahmoud darwich | Facebook |
samedi, 17 mars 2012
NO LIFE
Un nolife:personne qui consacre l'exclusivité de son temps à des jeux video. Cette addiction affecte ses relations sociales et sentimentales...
Ah oui? Un peu comme la Emma Bovary avec ses romans?
En espérant que les "no-life" trouveront une seconde vie grâce à une plume bien taillée...
19:09 Publié dans ROMAN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : no-life | Facebook |
samedi, 10 mars 2012
AH LES BEAUX JOURS!
Mon dernier billet était-il prémonitoire de ma propre disparition des îles indigo? Coupée du désir d'écrire. Mots absents pour retranscrire des jours dont j'aurais voulu garder traces et cartes. Exilée, donc, j'ai lu L'ignorance de Kundera, ai vu les séries-graphies d'Ernets Pignon-Ernest sur le mur de Gaza, hommage à Mahmoud Darwich.
Ai vécu la guerre de cent ans pendant une dizaine d'heure dans un théâtre à l'italienne à Cherbourg, Henry VI par la Piccola Familia. Suis devenue figurante l'espace d'une soirée pour cette même troupe.
Quand ont sonné les trentes ans de la disparition de Perec, j'ai cherché des destinations en "a" pour abolir le silence: cela aurait pu être Valparaiso ou Casablanca, cela fut les Calanques de Marseille à Cassis. Le pied a retrouvé la terre, le clavier retrouvera sans doute ses lettres...
12:01 Publié dans BAL(L)ADE, THEÂTRE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : piccola familia, henry vv, perec, les calanques | Facebook |