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lundi, 30 novembre 2009

IMMARCESCIBLE

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Hier, lettres reçues
D’un hanneton coruscant
Et immarcescible.

J'en reste sans voix... Drôles de mots défouloirs pour répondre par retour du courrier aux Impromptus littéraires mais aussi pour le plaisir d'utiliser deux mots dégottés par les papous, la semaine dernière au Havre.
Emission à écouter par ici...

vendredi, 27 novembre 2009

DUBABAÏL

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La tour de Babel, Brueghel l'ancien, 1563

Dubaï, comme un écho à Babel...
Tant va l'homme aux nuages
Qu'il dégringole.

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Tour de DuBaï en 2007

17:37 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : babel, brueghel |  Facebook |

dimanche, 22 novembre 2009

APIBEURSDÉ

Doukipudonktan? L'air change à l'approche du Havre. Une coque de fumées d'usine qui se mélange au rideau de pluie. Une fois de l'autre côté, on a déjà oublié. (gestes) Les poumons sont rapidement bénévolents et cessent leurs trisyllabes monophasés Kèss, Kèss, Kèss. Faut dire que dans st'urbe, ça fait des jours qu'on se trémule à l'idée d'y venir. La Zazie, elle fête ses cinquante ans, mon cul! (gestes)

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On est allé courir les rues pour adspicer avec des kidans le quartier d'enfance de Queneau, en gros puis en détails, enfin ce qui nen reste, sa bibliothèque, son lycée. On na stoppé net sur des bandes blanches, en plein milieu de la rue, comme dans z'un film. (plus de gestes) Une zazou a déclamé un texte du zoizo.

Clous clous chers clous
qui protégez le pieton fou
contre les voitures démentes
feux rouges feux verts
grâce auxquels on va vers
le trottoir d'en face
bandes jaunes striées
priez priez priez
pour les pauvres piétons
qu'ont bien besoin de la protection de St Cloud.

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Il a plu, il a plu, il a plu. Jamais on upu croire qu'il y en u tant de pluie. Une Havraise a partagé son pébroque avec moi. Le Havre d'avant les bombardements, ça devait faire partie de son enfance. Elle l'aimait sa ville, elle m'a esspliqué les avenues rectilignes qui mènent toutes z'à la mer, l'hôtel de ville d'Auguste Perret. Quand elle est repartie, je me suis même dit qu'il n'y a que dans les romans de Queneau qu'on recroise les gens au chapitre suivant.

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Un coinstot d'une illustration de Clément Oubrerie

Arrêt à la station Bibliothèque Armand Salacrou et son expo consacrée à la sale mome. Lu la lettre que Marie Desplechin lui a envoyée, elle qui a egzactement 50 ans c'te année. Egzaminé des illustrations de Trondheim et Corvaisier, lu des articles de gougnafiers qui charabiaïsaient à kimieumieu  tout en s'essclamant sans infériorité de complexe que le public n'avait rien compris à Zazie. Ils causent, ils causent, c'est tout ce qu'ils savent faire. (gestes)
On est allé vider un glass, puis direct au théâtre de l'hôtel de ville. Au programme, un chahut lunaire, un boucan somnivore, une médianoche gueulante: trois heures d'enregistrement en public des Papous dans la tête. Pour Zazie, ils ont fendu la campagne et battu les flots.

-Alors tu t'es bien amusé?
-Comme ça.
-Tu as vu la mer?
-Non
-Alors qu'est-ce que t'as fait?
-J'ai vieilli.

jeudi, 12 novembre 2009

FANTAISIE

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Photo de L'arpenteur des étoiles

Des chimères trompées
En un étrange équipage
Hurlent à la lune.

A fredonner sur un air des Impromptus littéraires...

 

lundi, 09 novembre 2009

MUR MUR (2)

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Montage de Ma2thieu à partir de photos trouvées ici, ici et .

En ce 9 novembre, je suis à son pied, il faut se le faire, tâcher néanmoins de ne pas foncer dedans, éviter trois de ses confrères, lorsqu'ils sont quatre, l'horizon disparaît.
9 novembre 1989: Berlin, burins contre le mur déjà transpercé de graffitis et l'archet de Slava, Check Point Charlie.
Reste un espace traumatisé. Ailleurs d'autres murs, parfois inachevés et toujours ces mêmes pans de béton et déjà ces images en faux-semblant.
9 novembre 2009: je relis Quand les murs tombent d'Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau, comme une entamure.
"La tentation du mur n'est pas nouvelle. Chaque fois qu'une culture ou qu'une civilisation n'a pas réussi à penser l'autre, à se penser avec l'autre, à penser l'autre en soi, ces raides préservations de pierres, de barbelés, de grillages électrifiés ou d'idéologies closes se sont élevées, effondrées et nous reviennent avec de nouvelles stridences. Ces refus apeurés de l'autre, ces tentatives de neutraliser son existence, même de la nier, peuvent prendre la forme d'un corset de textes législatifs, l'allure d'un indéfinissable ministère. (...) Ainsi le mur peut-il être subreptice ou officialisé, discret ou spectaculaire.
La notion même d'identité a longtemps servi de muraille: faire le compte de ce qui est à soi, le distinguer de ce qui tient de l'autre qu'on érige alors en menace illisible, empreinte de barbarie.(...)
Le monde a quand même fait Tout-Monde. Les langues et les cultures, les civilisations, les peuples se sont quand même recontrés, fracassés, mutuellement embellis et fécondés, souvent sans le savoir ou le manifester."

Post-scriptum

A écouter sur France Culture
Vivre sa ville: Des murs à abattre
Les pieds sur terre: La vie quotidienne à Berlin

A écouter sur France Inter
La nuit comme si: Le mur de Berlin
Interception: Allemagne, 20 ans après la chute du mur: le prix à payer


samedi, 07 novembre 2009

MUR MUR

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Photo de moucheron

On dit que quand un mur s'élève, les murmures grondent, mûrement. Et quand un mur, d'une brêche s'effondre, la rumeur l'a-t-elle longuement ruminé?

08:19 Publié dans MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mur |  Facebook |

jeudi, 05 novembre 2009

UN P'TIT PLI EN PLUS

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Depuis que môôssieur Ka a soulevé à nouveau le couvercle de sa boîte à images, la vie est un enfer. Après la journée de boulot, commencent les nuits noires à chercher des fragments de tableaux. Cette semaine, une série d'arrière-trains, de bas ventre, de haut de cuisses masculins et cette fichue main sur vêtement bleu. Il m'en reste trois à trouver et je bloque, minablement, désespérément. Dans ces moments au bord du gouffre, un irrépressible désir de vengeance pointe et je m'y laisse aller avec un plaisir sans failles.
Dans ma quête effrénée, je suis tombée sur un tableau qui aurait pu constituer la onzième pièce du puzzle. Môôssieur KA, saurez-vous retrouver le titre, le peintre et bien sûr la date de ce tableau avant dimanche?

 

20:30 Publié dans PICTURA | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : korkos |  Facebook |

lundi, 02 novembre 2009

BALLADE À LA LUNE

 

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Son reflet dans l’eau,
Comme un point sur un I-
Tangue et me nargue.

Pourquoi décrocher la lune
Quand il suffit de la boire ?

En réponse à une M.I. des Impromptus littéraires