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jeudi, 31 mai 2012

Aujourd'hui comme un touriste.

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Plage de St Malo,
au loin la tombe de Chateaubriand

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J'ai rencontré d'éphémères tours qui voulaient se mesurer à une mémoire d'outre-tombe.

mercredi, 30 mai 2012

Aujourd'hui la peine de.

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Je me sens le cœur bien trop guilleret et ne veux pas peiner à débusquer une peine : le printemps est enfin là, le jardin des possibles et le S.E.L. prennent  le beau temps de prendre forme,  le moindre moment libre a la certitude d’être comblé par l’extravagant roman en cours…
Je pensais en rester là  pour aujourd’hui mais c’était sans compter sur le mail de l’Ours, lu tôt ce matin… Il prenait juste la peine de me prévenir que "le renard et les lapins ont enfin le cul dans les roses, chose importante à partager, et cette photo le prouve." Oh cela a l'air de rien, mais ces trois-là, je les suis saison après saison.
Il faudra que je prenne la peine de lui annoncer que les boutures du Rosa centifolia muscosa ou rosier rustique que sa fiancée m'avait confiées l'été dernier sous ses hauts gromellements, "on ne fait pas de boutures en cette saison, ton grand Pa' te le dirait", non seulement ont pris racines mais ont fleuri!!!

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mardi, 29 mai 2012

Aujourd'hui bijou.

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Parmi tous les livres que j'ai ramenés de St Malo, s'il en est bien un qui est un petit bijou c'est L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen. L'auteur m'était inconnu jusqu'à ce wek-end et pour cause c'est son premier roman. Je l'ai écouté lors d'une table ronde où s'était instauré un dialogue avec François Place sur le thème des cartes de l'imaginaire. L'auteur de l'Atlas des géographes d'Orbae a dit l'aimantation du voyageur pour les trop pleins ou trop vides de la carte, et à l'écouter on se doute bien que les terrae incognitae ne sont pas révolues, lovées dans ces espaces oubliés de l'oeil scrutateur du satellite. Reif Larsen, lui, se réjouit que toute carte ou tout roman soit confronté à son propre échec, celui de dire le monde. On se doute bien que cette quête de la carte et du roman parfait toujours remise sur l'établi ne l'accable pas, loin  de là.
A peine la table ronde finie, je me suis empressée d'aller chercher L'extravagant voyage; de François Place, je ne peux plus rien acquérir, j'ai déjà tout.

366 réels à prise rapide, françois place, L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, reif larsen


J'ai mis une pause dans ma folle journée de samedi -la rencontre suivante pouvait bien attendre- et suis partie m'absenter au bord du port. On sait dès la première page que ce livre est un trésor, mêlant le récit de T.S. Spivet, enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie, ses cartes et ses dessins. J'en ai presque oublié le festival Etonnants voyageurs.

Aujourd'hui, je vous promets que la journée fut longue, je n'aspirais qu'à deux choses: croquer mon morceau de réel à prise rapide et me replonger dans le roman.
Un bonus offert par Colo, ici.

lundi, 28 mai 2012

Aujourd'hui prise entre les deux.

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François Place, Le secret d'Orbae

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Aujourd'hui, journée dans l'entre deux. C'est la fin du festival Etonnants Voyageurs. Retour prévu à la biquetterie en fin de journée. Demain je vous raconterai des bijouxes et quelques caillouxes découverts là-bas...

dimanche, 27 mai 2012

Aujourd'hui beaucoup trop de.

366 réels à prise rapide,étonnants voyageurs,françois place,chamoiseau
François Place, le secret d'orbae

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Beaucoup trop de lieux
,
Rotonde Surcouf, Salle Maupertuis,
Ecole Nationale Supérieure Maritime,
Auditorium, Théâtre Chateaubriand,
Maison de l’Imaginaire, Escale,

Beaucoup trop de rencontres programmées,
Dans la beauté et la sauvagerie du monde
Conscience métisse, pensée nomade
Chamoiseau, une œuvre-monde
La natte des poètes
Coureurs de mondes
Bruce Chatwin : la sagesse du nomade

Et moi qui ne suis qu’une piètre voyageuse
soumise à cette obligation de n’être que dans un lieu à la fois...

 

samedi, 26 mai 2012

Aujourd'hui, une pensée sauvage.

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François Place, Le secret d'orbae

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Je suis partie dans la nuit pour St Malo. Chaque année, c’est un rituel. Le week-end de la pentecôte rime avec le festival Etonnants Voyageurs.
Le thème, cette année : images du monde qui vient. Trois jours pour interroger notre appartenance au monde, au-delà des frontières et des murs. Trois jours pour se perdre sur des terrae incognitae. Là-bas, je suivrai des sémaphores, François Place – à qui je dois le nom et la bannière de mon blog- et
Paolo Rumiz, dont la marche rythme l’écriture, à moins que ce ne soit le contraire…

 

vendredi, 25 mai 2012

Aujourd'hui contre.

366 réels à prise rapide,jardin des possibles

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Aujourd’hui, contre la mécanique et pour la grelinette. Outil, oh combien indispensable pour retourner à la terre et l'aider à cicatriser du passage du motoculteur! Cela fait quelques temps que je lisais des articles sur le web. Aujourd'hui, à peine ai-je fini mes cinq heures de cours, que hop la,  je suis allée rafler le seul et unique exemplaire qu'il y avait en rayon chez B...
Tout, après, est dans le geste à acquérir: incliner d'une dizaine de degrés la grelinette, sauter légèrement pour atterrir sur l'outil en question, du pied droit ou du pied gauche, voire des deux pieds dès que vous gagnez en dextérité.

Quant aux gars, ils ont débité les acacias et le vent s'est joué des volutes de bois vert.

jeudi, 24 mai 2012

Aujourd'hui c'est mécanique.

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Il est quand même des consignes étonnantes, comme si le grand organisateur des 366 réels avait prévu le coup.

Ce matin, donc, j'ai vite avalé mes quatre heures de cours, suis tout aussi vite rentrée à la biquetterie, ai troqué le jean pour la salopette et ai rejoint les trois larrons sur le jardin des possibles, prêts à faire ce que nous nous étions promis de ne jamais faire: utiliser la mécanique du motoculteur pour agrandir la surface cultivable... Faut dire que la veille nous avions passé de longues heures pour désherber quelques malheureux m2. Au final nous avons multiplié par quatre la surface du potager. Pour fêter le tout, les gars ont coupé avec une scie, de l'huile de coude et un très grand art deux acacias. Le deuxième a failli s'abattre sur un antique mur, avant d'osciller dangeureusement vers l'hôtel **** à insectes pour enfin choisir comme lieu de dernier repos le fossé juste au bord de la buttée des concombres, courges,courgettes et potirons.

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mercredi, 23 mai 2012

Fragment d'aujourd'hui dont Hitchcock aurait fait un film.

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North by northwest
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mardi, 22 mai 2012

Aujourd'hui assez de.

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Elle s'entête, s'acharne, s'obstine à débarbouiller, décrotter, décrasser quoi, la pluie? Quelles taches indélébiles a-t-elle l'intention d'immaculer?

lundi, 21 mai 2012

Aujourd'hui une photo qui vous touche.

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Quelle était donc la cible à toucher?

dimanche, 20 mai 2012

Aujourd'hui consigne.

366 réels à prise rapide

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Quarante neuf jours exactement que j'ai mis les pieds dans Les 366 réels à prise rapide. Etonnant journal de bord virtuel. Une consigne par jour que je regarde généralement la veille au soir. Discrète ou tentaculaire, elle est là, à peine la paupière soulevée, elle attend l'offrande du fragment vécu. Certaines fois, c'est comme une évidence. Mais il arrive aussi que le sablier s'écoule et que le "ready" ne jaillisse qu'in extremis.
Jusque-là, la consigne, je ne l'ai jamais mangée, même pas mise à la consigne. Certes, certaines ont été réduites à une pirouette. D'autres se sont présentées à moi, drapées dans un silence ostentatoire. Il me faut alors les contourner, les scruter sous un autre angle, les prendre par surprise. Le déclic, je l'avoue, est alors jubilatoire.
Quand le texte enfin est en ligne, je peux entamer ma bal(l)ade sur vos blogs et voir ce que de la consigne vous avez fait...

samedi, 19 mai 2012

Aujourd'hui un projet.

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On avance bien dans la création de notre Système d'Echange Local, on finit même par se projeter: on le testerait fin juin avant de l'ouvrir à tous, début septembre. D'ici là, il reste le site internet et indispensable à bâtir, ce sera fait. Par contre nous achoppons sur un point sans réussir à choper une bonne idée. Quel nom lui donner? Carrou'sel et sa monnaie locale en carrou? Pic'sel et sa monnaie locale en pic? Puisque je vous dis qu'achoppement, il y a. Aussi, j'en appelle à votre fertile imagination...

vendredi, 18 mai 2012

Aujourd'hui elle a dit.

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Vous admirerez combien la tenancière de ces lieux a sensiblement élevé le niveau depuis hier...
Bonus: je relaie une autre alerte, entendue sous l'arbre à palabres.

jeudi, 17 mai 2012

Aujourd'hui tache.

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Aïro pompéien signalant le lupanar

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Depuis le début de la semaine, la tâche est dure pour les journalistes arabophones: annoncer qu' "Aïro" est le premier ministre français revient à dire que notre président a choisi  "un pénis" pour assurer ce rôle... Pour sûr, cela fait tache et les intégristes vont se dresser.

Quant à nous, nous pourrions peut-être pomper sur les Romains pour réactualiser les panneaux parisiens annonçant l'Hôtel Matignon?

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mercredi, 16 mai 2012

Aujourd'hui la sécurité c'est.

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La sécurité, c'est le doublet savant de sûreté. Quelle finesse de sens s'est immiscée entre les deux? Sécurité sociale ou sûreté de l'Etat, frontière mouvante, confusion des sens. Une chose est sûre, tous deux descendent, encordés, du latin cura, le soin, le souci... Et l'ancien français escurer "nettoyer" a donné le jour  au to scour anglais -ça c'était par souci de ne pas oublier trop vite la contrainte d'hier- et au schevern allemand -ça c'était pour penser aux contraintes à venir.

Assurons-nous pour le moment de rendre la contrainte ludique. Parmi les mots suivants, lesquels sont entrés par effraction et n'ont rien à voir ni à toucher avec le latin cura?
Cure-dent, curium, procureur, cureton, curée, curetage, curcuma, incurie, curare, et curiosité.

mardi, 15 mai 2012

Aujourd'hui un mot en anglais.

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6h30
Soyons fou! Je chimérise la contrainte du jour avec celle d'avant-hier, ce qui donne: aujourd'hui, le tout premier mot en anglais que l'on va vous dire. Cela a l'air d'être audacieux de ma part. Ne vous y trompez pas. Dans la salle des profs se distinguent quatre cinq éminentes enseignantes de la langue de Shakespeare qui finiront bien par m'en décocher un, de mot en anglais. Sans parler du fait que l'une d'entre elles est l'emplumée et que nous sacrifions ensemble au dieu clope à chaque pause...
(à suivre)
15h
Le mot est tombé: "ready?"
Vous pensiez jusque-là en connaître le sens. Ce qui suit vous prouvera le contraire. "Ready?" lancé de l'autre bout de la salle des profs par Elise alors que la récré est déjà entamée d'une bonne moitié, est une interrogation particulièrement difficile à rendre en un seul mot français. Cela pourrait signifier quelque chose comme "tu as bien rempli ton gobelet made in Vieilles Charrues du café qui mijote depuis le petit matin, tu as eu le temps de rouler ta fleur de pays, tu es prête à traverser le hall rempli de morveux qui s'abritent des giboulées de mai, puis le réfectoire vide à cette heure pour aller vite fumer sur les trente dernières secondes de la récré?" Vous admettrez que si elle m'avait dit cela en français, nous étions condamnées à renoncer à la pause clope!

lundi, 14 mai 2012

Aujourd'hui enfant.

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Enfant
: du latin infans "qui ne parle pas".

Voilà ce que je peux dire d'une contrainte qui ne me parle pas beaucoup plus. Sur ce, je retourne à mes ados de collégiens. Intéressante aussi, soit dit en partant, l'étymologie d'adolescent, participe présent du verbe latin adolescere "qui est en train de grandir". Quant au participe passé du même verbe, adultus "qui a fini de grandir", nous lui devons notre mot adulte.

 

dimanche, 13 mai 2012

Aujourd'hui la toute première question qu'on va vous poser.

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Ce matin rando-VTT en solitaire. Prendre les bords de Seine par le chemin de hallage puis monter sur les côteaux jusqu'au panorama de Vironvay. J'ai donné les premiers tours de pédales, amusée. Aucune question n'avait surgi jusque-là et aucune ne surgirait sur le chemin. C'était sans compter sur le troupeau de vététistes, pas loin de cinquante, à quatre-cinq près, croisé à contre courant. Ils s'étaient tous donné le mot, chacun à leur tour de roue, pour offrir matière à la contrainte du jour:

- Vous ne vous seriez pas trompée de sens?
Au dernier, j'ai répondu que tout cela était voulu pour qu'enfin une question on me posât.

samedi, 12 mai 2012

Fragment d'aujourd'hui raconté en poésie.

 

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Je laisse aux minimalistes, l'haïku et aux audacieux, le sonnet. Se contenter d'interroger le mot poésie à sa racine. Déterrer la poiêsis et y trouver "action de faire, création". Le jardin des possibles et le S.E.L. que je décline depuis quelques jours, seraient donc poétiques, en cela qu'ils sont actions pour appartenir au monde autrement, pour y adhérer sereinement.


vendredi, 11 mai 2012

Aujourd'hui il faut.

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Il faut dire que dans la littérature jeunesse, il y a eu un avant et un après Max et les Maximonstres. Mes deux morveux ont tété de ce sein-là, goulûment, insatiablement. Parfait pour approcher,apprivoiser,apprécier ses peurs, n'en déplaise à Dolto.

Maurice Sendak est mort ce mardi 8 mai.

jeudi, 10 mai 2012

Aujourd'hui une multitude de.

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Une mutitude de possibles attend son éclosion dans le jardin. Mais aujourd'hui, une certitude: il faut préparer le terrain, retourner la terre et faire la chasse à certaines herbes adventices.

mercredi, 09 mai 2012

Aujourd'hui ventre.

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Le jardin des possibles

Du ventre de la terre
A enfin surgi…

mardi, 08 mai 2012

Aujourd'hui la ligne qui va de.

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Photo de Michèle

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Moi électrice,
je suis dans la ligne qui va de Bastille à,
Ca brandille ça japille ça câquille ça tatille
Moi électrice,
je suis dans la ligne qui va de Bastoche à,
Ca rigolboche ça filoche ça loche ça pelloche
Moi électrice,
Sapristi sapristoche
je medianoche.

lundi, 07 mai 2012

Aujourd'hui pour de semblant.

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Oh que non! Aujourd'hui, c'est juste pour de vrai.

P.S.: Belle journée à tous!

dimanche, 06 mai 2012

Aujourd'hui carré parfait.

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Contrainte mathématique? Soit! Prenons le chiffre VI, mettons Henry devant, Shakespeare après et confions le tout à la Piccola Familia et à Thomas Jolly. Vous obtenez en une équation parfaite un spectacle de 8h30 -et ce n'est là que le 1er épisode- grandiose, somptueux, hilarant, tragique, en un mot shakespearien.

1.jpgPhoto de Nicolas Joubard

Je suis allée jusqu'au petit théâtre à l'italienne de Cherbourg pour le voir, puis lorsqu'il est venu s'installer à ma porte lovérienne, j'y suis retournée. Une addiction dont on ne cherche même pas à se remettre.

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Je pensais l'aventure terminée. Plus d'espoir de me doper avant le 36 du mois. Notez au passage le carré parfait: 6x6=36...
Mais c'était sans compter sur le Festival du Printemps de Rouen. Henry VI en 8H30 est devenu H6M2. Traduisez par 6m2 (non ce n'est pas un carré parfait!) pour jouer la pièce en 45 mn. La troupe -quatre acteurs au lieu de vingt-sept- distribue à l'entrée du PQ pour pleurer avec perte et fracas la mort d'Henry V.

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Ce fut une succulente bouffonnerie qui trouva même l'espace et le temps d'épingler l'actualité de l'entre deux tours.

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Puis, hier, Henry VI a abandonné la scène pour l'Abbatiale St Ouen: concentration de la pièce à quelques vers et lumières projetés sur la voûte, en boucle. On laisse dehors la pluie qui recouvre tout et l'entre deux tours qui n'en finit pas.

henry vi,piccola familia,thomas jolly,366 réels à prise rapide

Le lieu est plongé dans le noir, on s'y blottit. Les prie-dieu ont été relégués, on peut s'étendre à même la nef ou préférer les transats lorsque le froid devient trop prégnant. On aurait presque envie d'y passer la nuit, entrecoupée par une clope sur le parvis de temps en temps. 

henry vi,piccola familia,thomas jolly,366 réels à prise rapide

Comètes qui dites que temps et états vont changer,
Brandissez dans l'espace vos tresses de cristal
Pour en fouetter les astres rebelles et maléfiques...
Henry VI, I,1

P.S.1: n'oublions pas d'aller voter...
P.S.2: pour écourter le temps qui nous sépare de 20h, vous pouvez écouter ou réécouter Thomas Jolly dans l'émission Studio Théâtre du 24.02.2012.

samedi, 05 mai 2012

Aujourd'hui je pourrais tout aussi bien.

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Aujourd'hui, je pourrais tout aussi bien vous dire que je n'ai plus d'encre sous mes touches de clavier et ne rien écrire.

vendredi, 04 mai 2012

Aujourd'hui insecte.

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Exupérique

Ca, c'est la terre. L'insecte que tu veux est dedans.

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Etymologique
Insecte: du latin insectum, "coupé". Petit animal qui vit, croyait-on, après avoir été coupé.

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Tragique
Le temps de vie de l'insecte dans la terre vient soudain de s'écourter.

jeudi, 03 mai 2012

Aujourd'hui ce qu'il y a dedans.

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Figuier de la biquetterie

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L'envie de croire aux lendemains qui chantent, sans doute. Mais accompagnée de cette certitude qu'il faut mettre la main à la pâte. Aujourd'hui sera donc carrefour. Carrefour de désirs qui ont pris le temps pour se dire que l'heure était venue d'éclore. Avec Moucheron, nous avons en contrebas de la biquetterie, un jardin. Nous l'avons d'abord rendu potager. Insatisfaites, nous avons prêté l'oreille à l'université populaire du goût et à Michel Onfray. Nous mûrissions le désir de le rendre collectif. Justement les Indignés de Rouen cherchent un terrain. La semaine dernière, Domdom m'appelle: vous seriez partantes pour un S.E.L.? Je lui réponds: pourquoi pas un J.E.U.?

Ce soir, on se retrouve tous à la maison et il y aura sans doute dans ce jour, de l'utopie, au sens premier du terme: un lieu où il fait bon vivre.

mercredi, 02 mai 2012

Aujourd'hui sucré.

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Tout le sucré d'aujourd'hui vient de ce temps enfin laissé vide pour repenser à hier. Manifestation du 1er mai.  Itinéraire de Denfert-Rochereau à la Bastille.

Avant de plonger dans la foule, j'ai voulu le crochet par le mur des Fédérés, direction donc le cimetière du Père Lachaise. A l'entrée, les badauds et les touristes se pressent, plan à la main, en quête d'une tombe d'un célèbre qu'ils pourront enfin approcher: c'est si simple en ce lieu, ils sont tous à portée de pied. Le mur des Fédérés est tout là-haut. On s'élève peu à peu au-dessus de la ville, quiétude et puissance,  on comprend soudain que Balzac ait placé son Rastignac justement là pour lancer son "à nous deux Paris". Mais hier, ce n'est pas le silence que j'ai trouvé là-haut: une foule  -F.O. et son syndrome bande à part- dissidente de ce qui se passerait dans l'après-midi empêchait la pensée aux communards.

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Retour à la ville, s'engouffrer dans un métro, le haut-parleur qui annonce que ça dé-bloque à la station Trocadéro, descendre à Vavin parce que ça embouteille à Denfert.
Parcours en images, à vous d'imaginer la bande-son -des rires, des sloggans, ici et là "Y a du monde, pourvu qu'il y en ait assez"- et la bande-odeur -merguez-frites, fumigènes et humanité compressée-...

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Le regard s'accroche à tout ce qui s'élève...

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En chemin, c'est l'impossible qui peut surgir aussi...

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Juste après Bastille...

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On aspire à une bière, tourne à gauche, on prend la première ruelle qui ignore la foule...

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P.S.: Hier, il m'est arrivé de croire que le jour où on chanterait à nouveau "le temps des cerises", le coeur plus léger, se tenait à portée de main.